New York — Le Soudan a confirmé que l'adoption et le parrainage par le gouvernement de Nairobi du soi-disant gouvernement parallèle qu'il entend former dans les zones contrôlées par la milice terroriste et l'accueil réservé par Nairobi à la charte politique visent à démanteler le Soudan et à servir les objectifs de la nouvelle carte du Moyen-Orient adoptée par les « hypocrites et ceux qui en profitent ».
L'ambassadeur soudanais auprès de l'ONU, Al-Harith Idris, a souligné que cette décision s'inscrit dans le cadre du projet adopté par les EAU, notamment après que des informations divulguées ont indiqué que le Kenya avait reçu 193 millions de dollars en plus d'un prêt émirati d'un million de dollars, selon Bloomberg, la même semaine pour soutenir le projet dans lequel la charte politique a été signée.
Il a souligné les slogans racistes lancés lors de la soi-disant déclaration fondatrice appelant à la poursuite du nettoyage ethnique dans le pays et à l'invasion de certaines villes soudanaises, tandis qu'Al-Harith a souligné lors du discours du Soudan au Conseil de sécurité que les chefs des milices ont déclaré que les 200 millions de dollars que les EAU avaient donnés lors de la conférence d'Addis-Abeba sous prétexte d'aide humanitaire au Soudan seraient utilisés à cette fin.
L'ambassadeur a indiqué que les trêves humanitaires depuis la déclaration de Djeddah ont été utilisées par les milices terroristes, selon les déclarations du conseiller de la milice, pour étendre leurs forces sur le terrain et apporter davantage de renforts militaires à la milice de certains pays voisins. Il a ajouté que le Soudan accueille favorablement toute nouvelle demande concernant le cessez-le-feu et l'engagement de la milice à mettre en oeuvre les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
L'ambassadeur Al-Harith a déclaré que les forces armées sont des forces professionnelles vieilles de 100 ans et qu'elles ne peuvent être assimilées à une milice terroriste mercenaire au profit d'un État suprémaciste ethnique proclamé à Nairobi la semaine dernière.