Les autorités invitent la population à être vigilante et à signaler toute activité suspecte liée à la vente de carburants non standards.
La destruction des 740 litres de carburant saisis début janvier à Andoharanofotsy a été ordonnée par la Justice. Ces produits, destinés à être vendus, ont été jugés non conformes après des tests effectués par l'Office malgache des hydrocarbures (OMH). Les analyses ont révélé que ces carburants ont été mélangés avec du pétrole lampant, les rendant hors normes et dangereux.
Les forces de l'ordre, en collaboration avec l'OMH, ont saisi ces produits qui ne respectaient aucune norme de sécurité. Leur vente sur le marché noir représente un réel danger pour la santé et la sécurité des consommateurs, notamment en raison de leur composition non conforme et de leur potentiel hautement inflammable.
Lutte
Suite à une décision rendue par le Tribunal de Première Instance d'Antananarivo, la destruction des carburants a été mise en oeuvre, le 17 février dernier, sous la supervision des entreprises Adonis et Fluid Event, spécialisées dans la gestion des produits dangereux. Cette opération s'inscrit dans une série d'initiatives visant à éradiquer le marché parallèle des carburants, qui, selon les autorités, perturbe gravement l'ordre public et met en péril la sécurité des citoyens.
L'OMH, en partenariat avec les forces de l'ordre, continue de lutter contre la vente illégale de carburants non conformes. Il est impératif pour les consommateurs de se rappeler qu'il est fortement déconseillé d'acheter du carburant en dehors des stations-service autorisées, car ces produits peuvent s'avérer extrêmement dangereux. Cette opération de destruction fait partie d'un effort plus large pour assainir le secteur pétrolier et protéger les consommateurs malgaches contre les dangers du marché noir, tout en veillant au respect des normes de qualité et de sécurité.