L'état de la pelouse a été critiqué par l'inspecteur de la FIFA. Un expert de la CAF viendra ainsi à Madagascar pour accompagner la fédération dans l'amélioration de l'aire de jeu.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha, essaie de temporiser la situation. Le lendemain de la publication par l'association ghanéenne de football de la date et du lieu du match entre Madagascar et le Ghana, suivie de la confirmation de la Fédération malgache de football sur sa page Facebook, le locataire de la Place Goulette a tenu un point de presse hier en fin d'après-midi, apportant quelques précisions sur la raison de la non-homologation du stade Barea. C'est déjà officiel : le match entre Madagascar et le Ghana se tiendra au Maroc, au stade d'Al Hoceima, le 24 mars, et le match entre la République centrafricaine et Madagascar aura lieu cinq jours plus tôt, le 19 mars, au stade Labri Zaouli, toujours sur le sol marocain.
Exigences
Le ministre Moustapha Marson a souligné lors du point de presse que « les inspecteurs de la CAF et de la FIFA sont satisfaits des améliorations apportées en matière de sûreté et de sécurité. Nous devrons en revanche procéder à l'amélioration de l'état de la pelouse. »
Lors de sa rencontre avec le secrétaire général de la CAF à son siège au Caire, il y a quelques jours, ce dernier avait recommandé au ministre de demander à la fédération de collaborer avec une société spécialisée dans l'entretien de la pelouse. Des experts en pelouse envoyés par la CAF viendront à Madagascar avant la fin du mois de mars pour apporter leur expertise.
Il a également été évoqué hier que la CAF avait déjà demandé, le 1er février, à la fédération de trouver un terrain neutre pour accueillir le match entre les Barea et les Black Stars. La fédération savait donc, depuis un mois, que ce match ne se tiendrait pas à Mahamasina. L'inspection pour l'homologation du stade, effectuée par les émissaires de la FIFA et de la CAF le 12 février, n'a donc rien à voir avec la tenue ou non du match Madagascar-Ghana au stade Barea.
Le ministre a aussi souligné que la FIFA est très stricte en ce qui concerne l'état du gazon, car il s'agit des qualifications à la Coupe du Monde, des droits TV et des contrats marketing.
« L'état de la pelouse, avec une partie bien verte et l'autre insuffisamment verte, ne répond pas aux exigences des chaînes internationales telles que Beijing Sports ou Canal+ ainsi que celles de leurs sponsors officiels... », a reconnu le ministre.