Cameroun: Tentative de braquage à Toulouse - Un ingénieur camerounais de 28 ans interpellé à François-Verdier

Un ingénieur camerounais de 28 ans a été arrêté en flagrant délit de braquage dans une agence BNP Paribas située près de la place François-Verdier, à Toulouse. L'incident, survenu le vendredi 28 février, a provoqué une intervention policière massive et la fermeture temporaire de la station de métro François-Verdier. Aucun blessé n'est à déplorer, mais l'événement a marqué les esprits des témoins et des habitants du quartier.

Vers 16 heures, l'individu a fait irruption dans l'agence bancaire en affirmant détenir une bombe. Il a exigé la somme de 3.000 euros avant d'être maîtrisé par les forces de l'ordre. Les employés de la banque ont réussi à alerter discrètement la police, permettant une intervention rapide. Un périmètre de sécurité a été immédiatement mis en place, et les démineurs sont intervenus pour vérifier l'absence d'engin explosif.

Selon le parquet de Toulouse, l'homme a été placé en garde à vue pour extorsion avec arme et séquestration avec libération volontaire. La piste terroriste a été écartée, et le suspect devait être présenté devant le tribunal ce dimanche. Âgé de 28 ans, il est décrit comme un ingénieur camerounais, détail qui a surpris de nombreux observateurs compte tenu de son profil professionnel.

Un témoignage marquant

Mourad, gérant d'un magasin d'optique situé en face de la banque, a assisté à la scène. "Je l'ai vu sortir de la banque avec les mains derrière la tête, escorté par des policiers armés. C'était impressionnant. Les employés de la banque sont sortis deux par deux, en file indienne. J'ai tout de suite pensé à un braquage ou à une course-poursuite qui avait mal tourné. Heureusement, personne n'a été blessé," a-t-il raconté.

Retour à la normale

Les démineurs ont confirmé l'absence de tout engin explosif vers 17h30, permettant de lever l'alerte. La station de métro François-Verdier, fermée pendant l'intervention, a rouvert ses portes en fin d'après-midi. La situation est désormais revenue à la normale, mais l'événement a suscité de nombreuses questions sur les motivations du suspect et les mesures de sécurité dans les agences bancaires.

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