À l'occasion de ce 8 mars qui marque la commémoration de la Journée internationale de mobilisation pour les droits des femmes, j'invite les femmes et les filles gabonaises, à plus de solidarité pour faire face aux difficultés et à sortir du sommeil dans lequel elles sont. Car, le Gabon ne se construira pas sans elles. Le Gabon nouveau auquel nous aspirons tous, ne se fera pas sans les femmes.
Placée cette année sous le thème : "Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », la Journée internationale de la Femme appelle les unes et les autres à plus de solidarité.
Le pays a ratifié la plupart des conventions et traités internationaux qui constituent un cadre favorable à l'égalité des sexes, aux droits des femmes et à leur participation politique et l'égalité femmes-hommes. Il faut souligner que notre pays est un modèle de société pour l'Afrique. La preuve, nous avons de plus en plus de femmes qui occupent de plus en plus de postes clés au sein du Gouvernement comme dans les entreprises. Seulement, il reste encore à faire, notamment, sur le plan de l'autonomisation économique, sociale, psychologique et politique des femmes.
Ce sont là, des facteurs importants qui baissent le risque de violence à l'égard des femmes. Cette violence fait partie de la conséquence du statut inférieur réservé à la femme au sein du couple et dans la société.
Au Gabon comme ailleurs, les femmes sont encore victimes des violences sexistes et sexuelles. Les inégalités salariales, charge mentale, sexisme ordinaire sont toujours d'actualité, malgré les efforts de nombreux dirigeants.
Cette journée est aussi l'occasion d'alerter sur ces inégalités et ces violences observées que subissent les femmes.