Afrique: Un représentant de l'Éthiopie souligne la nécessité d'une plus grande collaboration pour libérer le potentiel de l'AfCFTA

Addis Ababa — La ministre éthiopien des finances a souligné la nécessité de trouver des solutions innovantes, de renforcer la collaboration et d'investir dans le développement des infrastructures et de l'énergie pour libérer le potentiel de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).

La 43e réunion du comité d'experts de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique s'est ouverte aujourd'hui à Addis-Abeba pour définir des stratégies visant à faire progresser la mise en oeuvre de la zone de libre-échange continentale africaine.

La réunion, qui a rassemblé des décideurs politiques et des experts pour discuter des stratégies visant à faire progresser la mise en oeuvre de la ZLECA, est axée sur le thème suivant : "Faire progresser la mise en oeuvre de l'accord" : "Faire progresser la mise en oeuvre de l'accord établissant la zone de libre-échange continentale africaine : Proposer une action stratégique transformatrice".

Dans son discours d'ouverture, le ministre éthiopien des finances, Semereta Sewasew, a souligné la vision de l'Afrique pour le développement du commerce intra-africain et la prospérité partagée à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Le ministre d'État a reconnu l'existence de défis importants pour la réalisation de la zone de libre-échange continentale, tels que les lacunes en matière d'infrastructures, les politiques fragmentées, les contraintes financières et les problèmes de sécurité.

Pour libérer le potentiel de la zone de libre-échange continentale, M. Semereta a souligné la nécessité de solutions innovantes, d'une plus grande collaboration et d'investissements dans le développement des infrastructures et de l'énergie.

Elle a souligné l'importance de l'inclusivité, en particulier pour les femmes, les jeunes et les petites et moyennes entreprises, exhortant à une action collective pour s'assurer que l'AfCFTA devienne un outil de transformation pour un progrès économique tangible à travers le continent.

En outre, la ministre d'État a souligné que la capacité de l'AfCFTA à stimuler l'industrialisation, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté, tout en relevant des défis tels que les contraintes de financement et la fragmentation des politiques, reste une priorité.

La ministre d'État a insisté sur la nécessité d'harmoniser les politiques commerciales et de favoriser l'intégration régionale.

Elle a souligné l'expérience de l'Éthiopie, qui a fait des progrès significatifs grâce à des investissements dans les réseaux de transport routier et ferroviaire avec les pays voisins, le développement et la diffusion des énergies renouvelables dans la région, et le développement de parcs industriels.

La ministre d'État a réaffirmé l'engagement de l'Éthiopie en faveur de l'intégration économique régionale. Elle a rappelé que l'Éthiopie restait déterminée à renforcer la connectivité et l'intégration régionales en se concentrant sur la croissance économique et le développement des infrastructures.

Le secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Antonio Pedro, a quant à lui souligné l'importance de discuter de la zone de libre-échange continentale africaine afin de la faire progresser en vue de sa mise en oeuvre.

Le secrétaire exécutif adjoint a souligné les défis et les recommandations réalisables pour la mise en oeuvre de l'AfCFTA.

La réunion d'experts est un événement technique clé qui fournit des recommandations politiques à la Conférence annuelle des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique qui se tiendra du 17 au 18 mars 2025 au même endroit.

La réunion, à laquelle participent des représentants des États membres de la CEA, des institutions régionales et des partenaires, se poursuivra au cours des prochains jours afin d'élaborer des stratégies réalisables pour la mise en oeuvre de l'AfCFTA.

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