La remise au lauréat du Grand Prix Afrique 2024 (des écrivains de langue française), ancien Grand Prix littéraire d'Afrique noire, s'effectuera le 15 mars à 16 h, lors de la tenue du Salon du livre africain de Paris.

Lors de la précédente édition, en présence de la ministre congolaise de l'Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, c'est Dibakana Mankessi qui avait remporté le Grand Prix Afrique à Paris pour "Le psychanalyste de Brazzaville", édité par Les Éditions Mouchetées. Le deuxième lauréat de ce prix était également un écrivain congolais, Dieudonné Niangouna, pour son ouvrage "La mise en papa".

Ils sont six finalistes en lice à vouloir succéder au Congolais. Il s'agit de Djaili Amadou Amal pour Le harem du roi, Éditions E. Collas ; Christian Eboulé pour Le testament de Charles, Éditions les lettres Mouchetées ; Véronique Tadjo pour Je remercie la nuit, Éditions Mémoire d'encrier ; Felwine Sarr pour Le bouddhisme est né à Colobane, Éditions Philippe Rey et Jimsaan ; Éric Mukendi pour Le blues du dimanche soir, Éditions Gallimard ; et Hemley Boum pour Le rêve du pêcheur, Éditions Gallimard.

Ce prix littéraire intitulé Grand Prix Afrique (des écrivains de langue française), ancien Grand prix littéraire d'Afrique noire, est décerné annuellement par l'Association des écrivains de langue française, reconnue d'utilité publique depuis le 19 juillet 1952, et ayant pour but de « promouvoir l'oeuvre des écrivains qui, à travers le monde, s'expriment en français ». Il est ouvert aux « écrivains de langue française originaires de l'Afrique subsaharienne, ou à un ouvrage concernant cette zone géographique, en excluant les traductions ».

Depuis 1961, ils sont onze Congolais à être lauréats : Guy Menga, Henri Lopes, Soni Labou Tansi, Jean-Pierre Makouta Mboukou, Jean -Baptiste Tati-Loutard, Emmanuel Dongala, Sylvain Bemba, Daniel Biyaoula, Alain Mabanckou, Gabriel Okoundji et Dibakana Mankessi.