Réunion décisive, depuis, hier pour le Fonds africain de développement (FAD). Les représentants des pays membres de ce Fonds du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) se sont réunis en visioconférence pour discuter de sa 17ème reconstitution.
Une réunion d'une importance capitale quand on sait que cette reconstitution des ressources du FAD permettra d'accroître les investissements dans des infrastructures de qualité, durables et résilientes au changement climatique dans les secteurs de l'agriculture, de l'énergie, des transports, de l'eau et de l'assainissement, des infrastructures de santé et dans d'autres secteurs.
Cette reconstitution des ressources soutiendra également le Guichet d'action climatique du Fonds afin d'aider les pays les plus vulnérables d'Afrique à faire face aux impacts disproportionnés du changement climatique sur le continent. On rappelle que le Fonds africain de développement est le guichet concessionnel du groupe de la Banque africaine de développement. Il aide les pays africains éligibles à renforcer leurs capacités économiques, à réduire la pauvreté et à stimuler le développement économique et social.
Participation décisive
Les partenaires internationaux au développement renouvellent les ressources du Fonds tous les trois ans. Ils sont représentés lors des discussions sur la reconstitution des ressources par leurs plénipotentiaires au sein du Fonds africain de développement. C'est la ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison qui représente la Grande île à cette réunion. Une participation décisive puisque Madagascar figure parmi les pays de concentration des ressources du FAD.
D'importants projets structurants ont été financés par les ressources du Fonds. On peut citer, entre autres, des projets de développement agricole, d'infrastructures routières et d'énergie. Des projets dont l'importance n'est plus à démontrer, pour le développement du pays.
Pour ne citer que le secteur agricole, par exemple, les projets financés par le FAD a permis l'aménagement de 23 778 ha de superficies de terres irriguées climato-intelligents, la hausse des rendements du riz, qui ont plus que doublé sur le périmètre du Bas-Mangoky, dans le sud du pays au bénéfice d'au moins 85 000 personnes. D'autres projets de haute importance ont également été financés à travers le FAD dont les ressources constituent, pour les pays bénéficiaires, un véritable levier pour le développement.