Le Cameroun est actuellement secoué par une vague de tensions politiques, et Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), en est au coeur. Son soutien est devenu un motif de persécution par l'État, ce qui soulève de nombreuses questions sur la démocratie et les libertés individuelles dans le pays.
Récemment, le ministre de l'Administration territoriale ( Minat), Paul ATANGA NJI, a diffusé une vidéo datant de 2020, montrant Maurice KAMTO appelant au boycott des élections législatives et municipales de février 2020. Cette fixation sur un événement vieux de cinq ans, alors que le pays fait face à des défis majeurs en matière de sécurité nationale, soulève de nombreuses questions. Et pourquoi maintenant ?
En effet, la gouvernance camerounaise semble privilégier la surveillance des opposants politiques plutôt que de s'attaquer aux problèmes urgents qui affectent directement la population, tels que les enlèvements d'enfants, le phénomène des "microbes" et la menace persistante de Boko Haram ou encore la crise de sécession qui a déjà fait des milliers de morts dans les régions anglophones. Bien plus, le pays fait face à une exode massive des fonctionnaires de l'éducation, notamment de l'enseignement secondaire, vers des destinations plus rentables, notamment le Canada.
Cette orientation des priorités révèle une approche de la sécurité centrée sur la protection du régime plutôt que sur celle des citoyens. Le simple fait de soutenir l'opposant radical Maurice KAMTO, est devenu un motif de persécution, ce qui est inquiétant pour la démocratie et les libertés individuelles au Cameroun.
Il est important de noter que le président du MRC est considéré comme une menace pour le régime quarantenaire en place à Yaoundé, et que son influence croissante sur l'échiquier politique camerounais est perçue comme une menace pour la stabilité du pouvoir. Les profiteurs du régime qui ont la phobie de perdre leurs avantages et privilèges avez le départ de peul BIYA, 92 ans et à sa 43 ème année au pouvoir, voit le changement radical de régime, avez à sa tête Maurice KAMTO, d'un très mauvais oeil. Tout est donc bon à mobiliser pour l'empêcher de présider aux destinées du Cameroun.
En conclusion, le soutien à Maurice KAMTO est devenu un motif de persécution par l'État au Cameroun, ce qui soulève de nombreuses questions sur la démocratie et les libertés individuelles dans le pays. Il est important de suivre de près la situation politique au Cameroun et de défendre les droits de l'homme et les libertés individuelles.