En Conseil des ministres hier, mercredi 12 mars 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné son engagement pour la transparence dans la gouvernance des ressources naturelles.
Dans ce cadre, il a rappelé son attachement au bon fonctionnement du Comité national de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE Sénégal) et au renforcement permanent de ses moyens d'intervention dans le cadre de l'exécution de ses missions.
Ainsi, il a demandé au ministre des Finances et du Budget, au ministre de l'Energie, du Pétrole et des Mines et au ministre de l'Environnement et de la Transition écologique, «de prendre toutes les mesures requises, en relation avec ITIE Sénégal, en vue de satisfaire aux nouvelles exigences de la norme ITIE 2023 en perspective de la prochaine validation du Sénégal dont le démarrage est prévu en juillet 2025», indique le communiqué du Conseil des ministres.
Le Chef de l'Etat a également souligné «la nécessité d'accentuer la transparence dans la divulgation des données économiques et financières relatives à l'exploitation des ressources minières, pétrolières et gazières, et d'améliorer la mobilisation des recettes issues de l'exploitation du patrimoine minier et pétrolier».
Concernant la gestion optimale des impacts environnementaux et sociaux de l'exploitation minière et pétrolière sur le bienêtre des populations, Bassirou Diomaye Faye a demandé au ministre des Finances et du Budget, au ministre de l'Energie, du Pétrole et des Mines et au ministre de l'Environnement et de la Transition écologique, en relation avec le ministre en charge des Collectivités territoriales, de «faire la situation, depuis leur création, des Fonds miniers d'appui et de péréquation des Collectivités territoriales, ainsi que du Fonds de réhabilitation des sites miniers».
Au sujet de l'accélération de l'industrialisation du pays à travers la restructuration et le développement de plusieurs filières prioritaires telles que la pétrochimie, les phosphates, l'horticulture et le tourisme, le Chef de l'Etat a l'Etat a demandé aux ministres en charge de l'Economie et de l'Industrie, en liaison avec l'APIX, «d'évaluer les zones économiques spéciales (ZES) et les agropoles créés, en termes d'entreprises installées, d'investissements et d'innovations technologiques réalisés, de facilités (administratives, fiscales, foncières...) accordées par l'Etat, d'emplois créés et de contribution à la promotion des exportations et au dynamisme des Pôles territoires», rapporte le communiqué.