Congo-Brazzaville: Bénédicte Bouity, une promotrice engagée pour les artistes en herbe

La maison King black production, dirigée par la promotrice Bénédicte Bouity, se positionne comme un soutien essentiel pour les artistes émergents de Brazzaville et du Congo. Passionnée par la musique et désireuse de venir en aide à de jeunes talents en manque de ressources, Bénédicte Bouity s'est engagée pleinement dans le domaine de la production musicale.

« J'ai choisi de me lancer dans la production musicale parce que j'aime profondément la musique, et cela fait partie de mes loisirs. Tout a commencé progressivement, et c'est seulement après que j'ai eu l'ambition d'ouvrir un studio d'enregistrement », a confié Mme Bouity.

Bien qu'au départ elle n'était pas spécialement attirée par cette voie, elle a rapidement réalisé que ce secteur pourrait devenir une source de revenus stable. « Dans la musique, surtout quand vous avez votre propre local, il est possible de réaliser des bénéfices. Certes, au début, il faut investir et proposer des promotions, mais avec le temps, les choses évoluent », a-t-elle expliqué.

Au fil du temps, la promotrice a accompagné plusieurs jeunes artistes, dont Smith Gucci. Toutefois, elle a regretté que ce dernier, malgré son potentiel, ait encore des difficultés à articuler ses paroles. « Ce jeune a un talent incroyable, il me rappelle un groupe de rap européen sans que je le nomme. Cependant, il a encore des faiblesses dans sa manière d'articuler ses mots en chantant. Heureusement, avec le studio, nous pouvons corriger ces défauts et le présenter au public de manière professionnelle », a précisé Bénédicte Bouity.

Elle a aussi souligné l'importance de la musique urbaine qu'elle choisit de promouvoir en raison de sa popularité actuelle. Cependant, elle admet que cela n'est pas facile et appelle au soutien de toutes les parties prenantes, notamment le gouvernement. « La musique urbaine est la tendance actuelle, mais ce n'est pas du tout facile. C'est pourquoi je sollicite le soutien de tout le monde, en particulier la Primature et le ministère de l'Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs », a-t-elle ajouté.

Bénédicte Bouity n'a pas l'intention de s'arrêter là. Le 29 mars, elle organisera la sortie officielle de King black production. L'événement qui se déroulera en présence des représentants ministériels sera aussi l'occasion pour elle de plaider pour une aide de l'État. En effet, elle a besoin de matériel d'enregistrement pour continuer à améliorer la qualité de ses productions.

Enfin, la promotrice de King black production conseille aux jeunes de bien gérer leur argent et d'être économes. « Aujourd'hui, grâce à une gestion rigoureuse de l'argent que mes parents m'envoyaient pendant mes études à l'étranger, j'ai pu créer ce studio. Je conseille aux jeunes de commencer à économiser et d'ouvrir des comptes d'épargne pour réaliser leurs projets », a-t-elle conclu.

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