Burkina Faso: UFR/SEA de l'université Joseph-Ki-Zerbo - L'administration explique les raisons du zéro collectif

Des responsables de l'Unité de formation et de recherche en Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA) de l'université Joseph-Ki-Zerbo ont animé une conférence de presse pour expliquer la situation qui prévaut entre les étudiants et les responsables de ladite unité de formation, jeudi 13 mars 2025, à Ouagadougou.

A l'Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR-SEA) de l'université Joseph-Ki-Zerbo, les bacheliers de la promotion 2023 inscrit dans cette unité de formation sont en désaccord avec l'administration. En effet, les premiers responsables de l'UFR-SEA ont animé une conférence de presse, hier jeudi 13 mars 2025 à Ouagadougou, à l'effet d'expliquer la situation qui y prévaut.

Pour les conférenciers, le gouvernement à travers le ministère de l'Enseignement supérieur et de l'Innovation est engagé dans une politique de résorption des retards académiques dans les universités publiques. Cette politique vise à permettre aux étudiants de retrouver un calendrier universitaire normal. Selon le directeur adjoint à l'UFR/SEA, Amadou Konfé, « la situation préoccupante à l'unité de formation est relative au refus des bacheliers de la promotion 2023 de participer aux évaluations académiques qui sont pourtant encadrées par les textes qui régissent l'enseignement supérieur au Burkina ».

Pour M. Konfé, malgré de nombreux efforts et concessions de l'administration pour favoriser un climat propice aux évaluations, les étudiants ont boycotté l'ensemble des examens prévus. Ils ont de manière répétée violé les textes règlementaires allant jusqu'à intimider leurs camarades qui souhaitent prendre part aux évaluations. Ce qui a conduit les responsables à se conformer aux textes réglementaires de l'administration de l'UFR-SEA. Concrètement l'arrêté ministériel de 2019 portant régime générale des études stipule en son chapitre 5 article 27 que toute absence à une évaluation est sanctionnée par la note zéro.

Les journalistes ont voulu savoir si le dialogue était rompu et quelle pourrait être la suite de cette crise ? De l'avis des conférenciers, le dialogue n'est pas rompu. Et, si échange il y a, il ne peut que porter sur la session normale qui a déjà été faite. « Une discussion est possible par rapport à la session de rattrapage et aux résultats car on doit en tenir compte afin de savoir ceux qui doivent aller en deuxième année », ont précisé les animateurs de la conférence.

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