Du matériel, mais aussi des semences seront distribués aux paysans, dans le cadre de la diffusion du riz hybride. Une variété décrite comme une réponse face aux enjeux de l'autosuffisance alimentaire.
Cette initiative a été scellée lors de la signature d'un partenariat entre le secrétariat d'État en charge de la Souveraineté alimentaire et l'organisation Andry sy Fototra ho an'ny Fampandrosoana (AFF), hier.
Ce rapprochement vise à dynamiser la production rizicole de la Grande Île, à travers le riz hybride. «Ce partenariat nous permettra d'atteindre nos objectifs d'autosuffisance en riz assez rapidement. Il encourage l'adoption de techniques agricoles innovantes, promettant une meilleure productivité et des récoltes de qualité.
La diffusion et le suivi sur le terrain de ces semences permettront de limiter les pertes rizicoles, et d'optimiser les retombées à l'hectare. Avec des semences de riz hybrides, le revenu moyen pour un hectare de riz peut atteindre les six millions d'ariary», confie Tahian'ny Avo Razanamahefa, secrétaire d'État en charge de la Souveraineté alimentaire, hier, lors d'une rencontre avec la presse.
Haingo Ravatomanga, présidente de l'AFF, a souligné l'importance de cette collaboration : « Nous sommes convaincus que la réussite de la souveraineté alimentaire passe par des initiatives concrètes et adaptées aux réalités locales. Ce projet s'aligne parfaitement avec notre vision », a-t-elle souligné. Le déploiement du projet de riz hybride a déjà commencé dans l'Alaotra-Mangoro et dans le Vakinankaratra.
Le déploiement de ce projet commun commencera quant à lui, dans deux régions pilotes. Grâce à ces semences hybrides importées, l'État ambitionne d'augmenter le rendement de la production rizicole et atteindre, d'ici à la fin de l'année, un million de tonnes de paddy supplémentaires. Pour ce faire, des semences et des intrants comme des engrais ont été distribués à plus de mille quatre cents paysans à l'heure actuelle.