Sénégal: Ouverture d'une décharge d'ordures dans le village de Tobor - Des organisations de défense des droits humains s'insurgent contre le projet

Des organisations de défense des droits humains dont Amnesty International, la RADDHO et la LSDH s'invitent dans la bataille autour de l'ouverture d'une décharge d'ordures dans le village de Tobor.

Dans un communiqué conjoint rendu public hier, jeudi 13 mars, Seydi Gassama, Mouhamed Seck et Alassane Seck, au nom desdites organisations, expriment leur préoccupation sur l'ouverture de cette décharge, située à environ cent (100) mètres des habitations et d'une école élémentaire », et demandent à l'État du Sénégal et aux collectivités territoriales concernées de « cesser immédiatement le déversement des ordures sur ce site situé dans le quartier de Boutoumole à Tobor ».

Des organisations de défense des droits humains dont Amnesty International, la RADDHO et la LSDH, se disent contre l'ouverture d'une décharge d'ordures dans le village de Tobor, situé dans la commune de Niamone, département de Bignona. Dans un communiqué conjoint rendu public hier, jeudi 13 mars, Seydi Gassama, Mouhamed Seck et Alassane Seck, membres des organisations précitées, ont exprimé leur préoccupation face à l'ouverture de cette décharge, située à environ cent (100) mètres des habitations et d'une école élémentaire.

Estimant que « l'ouverture de la décharge n'a pas fait l'objet d'une étude d'impact environnemental impliquant la population et permettant d'identifier les conséquences, notamment sur la nappe phréatique, et d'envisager des mesures d'atténuation, comme le prévoit le Code de l'environnement », ils ont indiqué que cette décision « résulterait d'un accord signé entre le maire et les autres parties prenantes ».

Ainsi, faisant remarquer que « la rencontre organisée par le gouverneur à Ziguinchor, le jeudi 6 mars 2025, ne saurait dispenser les parties de l'obligation de mener une étude d'impact environnemental ». Ils ont demandé à l'État du Sénégal et aux collectivités territoriales concernées de « cesser immédiatement le déversement des ordures sur ce site situé dans le quartier de Boutoumole à Tobor ».

En outre, ils ont exigé la fin des pratiques nuisibles pour l'environnement et la santé humaine consistant à créer des décharges d'ordures à proximité des agglomérations tout en appelant au développement de projets de recyclage des déchets afin de réduire leur impact environnemental et d'offrir des activités économiques saines aux riverains.

Loin de s'en tenir-là, ils ont rappelé à l'État du Sénégal et aux collectivités territoriales que « le droit à un environnement sain, le droit à la santé et le droit à la vie sont des droits humains garantis par la Constitution ainsi que par les traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains, auxquels l'État du Sénégal est partie prenante, et qu'il a l'obligation de protéger ».

Par ailleurs, ils ont appelé les autorités à respecter le droit de réunion pacifique en mettant fin aux arrestations et aux poursuites judiciaires contre les personnes qui manifestent pour demander la fermeture de la décharge.

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