La Journée internationale de lutte contre l’islamophobie est célébrée ce 15 mars 2025 dans un contexte où tous les musulmans du monde sont en train d’observer le jeûne du Ramadan. Un moment crucial pour fédérer les cœurs et faire le bien autour de soi.
L’islamophobie se définit par les préjugés et la haine à l’encontre des musulmans. Selon les Nations Unies, ces phénomènes peuvent conduire à la provocation, à l'hostilité et à l'intolérance, qui se manifestent par le biais de menaces, de harcèlement, d'abus et d'intimidation envers des musulmans et des non-musulmans, à la fois dans le monde en ligne et hors ligne.
Selon M. Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus vaste de montée de l’intolérance et des idéologies extrémistes, et de multiplication des attaques visant des groupes religieux et des populations vulnérables.
A cet égard, le Secrétaire général des Nations Unies a fermement condamné à plusieurs reprises les actes de haine et d'intolérance à l'égard des musulmans qui se multiplient dans le monde entier.
« En cette Journée internationale de lutte contre l’islamophobie, unissons nos forces pour défendre l’égalité, les droits humains et la dignité, et pour bâtir des sociétés inclusives où tous et toutes, quelle que soit leur confession, puissent vivre en paix et en harmonie » a-t-il déclaré.
Dans une déclaration publiée lors de la 78ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, M. Guterres a aussi condamné l’incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence contre les musulmans, qui se traduit par la multiplication des actes de profanation de leur livre saint, des attaques visant les mosquées, les sites et les sanctuaires et des autres actes d’intolérance religieuse et par le recours croissant aux stéréotypes négatifs et la montée de la haine et de la violence à leur égard.
Toutefois, il a été prié de nommer un ou une envoyé(e) spécial(e) des Nations Unies qui se chargera de lutter contre l’islamophobie.
Les États Membres, pour leur part, sont exhortés à prendre toutes les mesures nécessaires, dont des lois et des politiques, pour combattre l’intolérance religieuse, les stéréotypes négatifs, la haine, l’incitation à la violence et la violence contre les musulmans.