L'ONU condamne fermement toute forme d'islamophobie
La Journée internationale de lutte contre l’islamophobie a été célébrée ce 15 mars 2025 dans un contexte où tous les musulmans du monde sont en train d’observer le jeûne du Ramadan. Un moment crucial pour fédérer les cœurs et faire le bien autour de soi.
L’islamophobie se définit par les préjugés et la haine à l’encontre des musulmans. Selon les Nations Unies, ces phénomènes peuvent conduire à la provocation, à l'hostilité et à l'intolérance, qui se manifestent par le biais de menaces, de harcèlement, d'abus et d'intimidation envers des musulmans et des non-musulmans, à la fois dans le monde en ligne et hors ligne.
Selon M. Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus vaste de montée de l’intolérance et des idéologies extrémistes, et de multiplication des attaques visant des groupes religieux et des populations vulnérables. (Source allAfrica)
Budget 2025 en RDC: Sama Lukonde redoute que les assignations ne soient pas atteintes
Lors de l’ouverture de la session ordinaire de mars au Sénat, son président, Jean-Michel Sama Lukonde, a mis en garde contre les difficultés financières qui pourraient compromettre l’exécution du budget 2025, évalué à près de 50.000 milliards de francs congolais. Il a souligné le risque de non-réalisation des recettes prévues et a exhorté le gouvernement à adopter des mesures pour limiter l’impact de ces incertitudes.
L’ancien premier ministre a, notamment insisté sur les défis auxquels font face les services fiscaux dans la collecte des fonds nécessaires au fonctionnement de l’État. (Source Actu 30)
FIFA : le Gabon sanctionné le 11 avril en cas de non-paiement de Neveu !
La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a mis en garde la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) : si elle ne règle pas sa dette de 522 593,17 euros envers l’ancien sélectionneur français Patrice Neveu d’ici au 11 avril 2025. Des sanctions sportives pourraient être appliquées allant jusqu’au retrait de points lors de l’organisation d’une compétition à domicile.
C’est une décision tributaire d’un verdict rendu le 23 avril 2024 par la FIFA condamnant la Fegafoot à verser cette somme à l’entraîneur, qui n’a toujours pas été payé. Patrice Neveu, nommé à la tête de l’équipe nationale gabonaise en mai 2019, était sous contrat jusqu’au 31 mars 2025, avec un salaire mensuel de 30 500 euros, hors primes et avantages. Cependant, des litiges ont conduit à son départ prématuré et à une bataille juridique devant les instances du football mondial. (Source GabonMediaTime)
Burkina Faso: le rapport accablant de Human Rights Watch sur le massacre de Solenzo
Que s'est-il passé à Solenzo, village à l'ouest du Burkina Faso ? Depuis le début de la semaine, des vidéos d'une rare violence ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant des hommes armés circulant parmi des corps de femmes et d'hommes ligotés et parfois sans vie.
Selon un rapport de Human Rights Watch (HRW), des dizaines de personnes ont été tuées les 10 et 11 mars par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Une opération en représailles à des attaques jihadistes sur laquelle est revenu le gouvernement burkinabè dans un communiqué, sans la condamner pour autant. (Source RFI)
Guerre d’Algérie : le report par France télévisions d’un documentaire sur le recours aux armes chimiques par l’armée française suscite la polémique
En déprogrammant un documentaire inédit sur la guerre d’Algérie quelques jours à peine avant sa diffusion, prévue dimanche 16 mars dans l’émission La Case du siècle (France 5), France Télévisions n’imaginait pas que sa décision provoquerait autant de remous de l’autre côté de la Méditerranée. « C’est un défaut de vigilance de notre part sur un sujet sensible », admet la direction du groupe, contactée par Le Monde.
France Télévisions assure avoir voulu « ajuster ses programmes pour être en phase avec l’actualité géopolitique du moment », d’où le choix de consacrer la soirée du 16 mars à la Russie et aux Etats-Unis, et celle du 23 mars à la Syrie. « Le documentaire sera remis à l’antenne d’ici au mois de juin », soutient la direction du groupe. (Source Lemonde Afrique)
Tidjane Thiam contre un 4e mandat d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Tidjane Thiam, qualifie de « grave » le non-respect de la Constitution qui n’impose que deux mandats au président de la République.
« Ne laissez pas des gens qui ne respectent pas la Constitution, qui sont sur le point de faire un 4e mandat illégal, vous complexer sur un article 48 (sur la nationalité), une sombre loi que personne ne connaissait », a dit Tidjane Thiam, face à des militants.
Pour Tidjane Thiam, « c’est plus grave que de ne pas respecter la Constitution », tout en déclarant aux militants qu’« on n’a pas de complexe à se faire, la Constitution est au-dessus de la loi et quand on ne respecte pas la Constitution, on ne peut pas imposer aux gens le respect de la loi ». (Source apanews)
Guinée : 2 grands partis suspendus, 27 autres dissous
Ce 14 mars 2025, la junte militaire en Guinée a suspendu pour trois mois les partis RPG et UFR pour manquements administratifs et financiers. Cette décision s’accompagne de la dissolution de 27 partis jugés non conformes, tandis que 75 formations politiques peuvent poursuivre leurs activités sous certaines conditions. Cette réorganisation politique suscite des interrogations sur ses véritables motivations, certains y voyant un moyen d’assainir l’espace politique, d’autres un stratagème pour réduire la concurrence avant les élections.
Le gouvernement de la transition en Guinée a suspendu pour trois mois, deux des principaux partis politiques du pays à savoir le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), de l’ex-président Alpha Condé, et l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré, en exil. Cette suspension a été motivée par des manquements administratifs et financiers, notamment l’absence de preuve d’existence bancaire et le non-respect des obligations légales telles que la tenue de congrès dans le dernier trimestre 2024. (Source Africa 24)
Contrebande - Les Comores rétrocèdent les 49 kilos d’or à Madagascar
Le rapatriement à Madagascar des vingt-huit lingots d’or, d’un poids total de plus de 49 kilos, s’est déroulé hier. Une délégation conduite par Aivo Handriatiana Andrianarivelo, gouverneur de la Banque centrale, a récupéré les métaux précieux. Selon La Gazette des Comores, la délégation malgache est arrivée à Moroni hier à 8 heures. « Aux alentours de 12 heures, ladite délégation était à la Banque centrale des Comores (BCC) pour les formalités administratives inhérentes à la récupération du métal jaune », précise le média comorien.
À en croire la publication de La Gazette des Comores sur Facebook, la délégation dirigée par le gouverneur de la Banque centrale a quitté l’archipel en fin d’après-midi. «Les procédures judiciaires et échanges diplomatiques engagés entre les deux pays ont permis aux autorités compétentes malgaches et comoriennes, d’un commun accord, de procéder, ce jour [hier], au rapatriement de ces lingots à Madagascar», indique le communiqué conjoint des ministères des Affaires étrangères. (Source L’Express de Madagascar)
Le Bénin, base arrière jihadiste ? Patrice Talon répond à Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani
Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, le chef de l’État béninois récuse l’existence de bases arrière jihadistes sur le territoire béninois. Une accusation portée notamment par les chefs des juntes au pouvoir au Burkina Faso et au Niger.
Depuis plusieurs mois, le nord du Bénin est la cible de nombreuses attaques jihadistes. Les groupes armés qui sévissent au Burkina Faso et au Niger, traversent de plus en plus régulièrement les frontières pour mener des attaques. Les affrontements, de plus en plus fréquents et violents, font craindre une volonté, de la part des groupes terroristes, d’accentuer la pression sur les pays côtiers du golfe de Guinée. (Source Jeune Afrique)
DR Oulie Këita : Une voix forte pour une gouvernance climatique inclusive en Afrique
À la 69ᵉ session de la Commission sur le Statut des Femmes (CSW69), Dr Oulie Keita, Directrice exécutive de Greenpeace Afrique, a une nouvelle fois porté un plaidoyer puissant pour une gouvernance climatique plus équitable. Engagée de longue date dans la défense de l’environnement et des droits des femmes, elle insiste sur l’urgence d’adopter des politiques publiques qui tiennent compte des inégalités de genre et qui garantissent un accès équitable aux financements pour les initiatives portées par des femmes.
Lors d’un panel organisé par le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora, la Mission diplomatique du Sénégal et la World Madam Foundation, elle a mis en avant le rôle central des femmes africaines dans la lutte contre le changement climatique. (Source RTS)