Le Syndicat des Administratifs et Personnels du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, en abrégé SAPMESURES, a fait son entrée syndicale sous forme d'une Assemblée Générale, le vendredi dernier dans la salle de réunion de son ministère de tutelle. Deux points étaient inscrits à l'ordre du jour à savoir : "le bilan de l'exercice écoulé, ainsi que les perspectives d'avenir".
Ouvrant les travaux de cette Assemblée Générale qui a enregistré la présence de nombreux membres de ladite organisation, ainsi que d'un syndicat ami, la secrétaire générale, Mme Chrisalyne N. Nguema épouse S. Rapotchombo, a fait la genèse de cette organisation syndicale qui est née le 6 mars 2018, de la volonté de Herman Fabrice Mve son président fondateur sur la base des frustrations constatées. Lui même étant agent au CENARES, mais également dans d'autres administrations sous tutelle. A propos du point sur le bilan de l'exercice écoulé, la SG a relevé que celui-ci fait état de quelques avancées significatives.
Parmi lesquelles, la résolution des situations administratives gelées depuis 2015, mais également la participation au dialogue social en mai 2023. Des avancées qui ont favorisent l'amélioration des conditions de travail et de vie de ces agents qui n'ont de cesse, de dénoncer une certaine marginalisation de la tutelle à leur égard, s'agissant notamment de la valorisation des agents qu'ils sont tous.
Des lendemains meilleurs en perspectives ;
" 2025 nous donne un défi majeur avec une nouvelle tutelle et un espoir qui se dégage. Nous étions comme dans un tunnel, à ce jour, c'est un réel espoir . En trois (3) mois, les actes posés par la tutelle démontrent de la volonté pour la nouvelle ministre de faire mieux " a déclaré Landry Thierno Limandy, président du SAPMESURES.
Aussi, l'ensemble des syndiqués réunis en ce jour, témoignent sans ambiguïté et de façon unanime, de la bonne volonté des nouvelles autorités, quand à la prise en compte de leurs différentes revendications. Pour le collectif les questions posées par les syndicats sont mieux abordés et semblent préoccuper la nouvelle patronne en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une lueur d'espoir qui fait croire aux ATOS, que les inégalités observées depuis des années, ne seraient désormais qu'un lointain souvenir.
Engagés et déterminés à faire aboutir leurs revendications communes, qui portent essentiellement sur l'application à toutes les catégories d'agents, le décret 371 régissant le ministère de l'enseignement supérieur et la Recherche Scientifique, alors que celui-ci ne reconnaît que deux corps d'agents qui sont : les enseignants chercheurs et chercheures et les administratifs.
Alors que les agents techniques et ouvriers de services (ATOS), qui sont aussi des administratifs sont tout simplement mis à l'écart. L'un des cas parents, la récente rencontre avec le Président de la transition, chef de l'État, le general de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, ou les ATOS ont une fois de plus été écarté.
"Nous sommes aussi des agents de ce ministère et enfants du chef de l'État, avec nos doléances à soumettre. Mais nous avons encore été mis à l'écart" a pesté Landry Thierno Limandy, le président. Des agissements totalement contradictoires et opposés à la politique du Président de la République chef de l'État et du CTRI, dont le leit Motiv est la restauration des dignités et des valeurs.
Une situation regrettable, d'autant plus que selon le décret 371, tous les corps de travailleurs dudit ministère à savoir : les chercheurs et chercheures, les administratifs et les ATOS, contribuent tous à l'essor de cette haute administration. De ce fait, il se devrait d'être appliqué à toutes les catégories sans distinction dans le but d'éviter les discriminations, telles que cela est visible aujourd'hui.
Voilà qui est dit, la balle est dès à présent dans le camp de la tutelle. Et le combat continue pour les syndiqués, jusqu'à obtention de leurs droits légaux en la matière.