Port Soudan — L'expert juridique Dr Moataz Fadlallah a affirmé le droit légitime du Soudan, conformément aux lois internationales, de poursuivre les pays soutenant la rébellion devant les tribunaux internationaux et régionaux, y compris la Cour Internationale de Justice.
M. Moataz a déclaré lors du symposium juridique sur les litiges internationaux contre les violations de la milice de soutien rapide-FSR et des pays qui la soutiennent, organisé par l'Association de la Presse Electronique dans le cadre des activités des Nuits du Ramadan à Port-Soudan en coopération avec l'Organisation des avocats pour la dignité et la justice :
Il a déclaré que le Soudan poursuivrait en justice les pays qui ont soutenu la milice FSR et ont aidé à commettre des crimes et des violations contre des citoyens devant tous les tribunaux et cours internationaux.
Moataz a souligné qu'il existe un certain nombre de pays contre lesquels le Soudan déposera des plaintes devant tous les tribunaux internationaux, appuyées par des documents, des preuves.
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Soulignant que la Société des Nations a autorisé les litiges entre États par l'intermédiaire de la Cour internationale de Justice comme l'un de ses résultats et qu'elle est l'un des organes de litige international les plus importants, notant que le Conseil de sécurité de l'ONU a des pouvoirs juridiques plus larges car il peut imposer une tutelle aux États et des litiges car ils sont contraignants pour les parties, contrairement à la Cour Internationale de Justice en tant qu'organe devant lequel les États plaident, soulignant le litige entre le Nicaragua et les États-Unis d'Amérique, dans lequel le Nicaragua a obtenu une décision contre les États-Unis d'Amérique.
Moataz, représentant permanent du Soudan à New York, a exprimé sa ferme conviction quant à l'implication des Émirats Arabes Unis dans la guerre brutale et barbare contre les citoyens soudanais et aux nombreuses violations commises, notamment les attaques contre des hôpitaux et des installations publiques et privées, la destruction arbitraire d'installations et de biens de première nécessité tels que l'électricité et l'eau, et tous les crimes mentionnés dans le droit international. Il a déclaré que le Soudan avait le droit de prendre des mesures contre la milice et ses partisans, qu'il s'agisse d'individus, d'organisations, de pays ou d'autres.
Le président de l'Organisation des avocats pour la Dignité et la Justice, le Dr Hani Ahmed Taj Al-Sir a souligné l'importance des actions en justice devant les tribunaux internationaux et régionaux, qui contribuent à raccourcir la durée de la guerre et à attirer l'attention internationale sur la situation au Soudan, privant ainsi les milices de tout soutien. Il a également déclaré que l'affaire du Soudan constituait un précédent sans précédent devant la Cour Internationale de Justice, qui se préoccupe quelque peu des frontières entre les pays, la guerre au Soudan ayant une spécificité régionale, et a insisté sur la nécessité d'engager des poursuites contre les pays qui soutiennent la milice FSR.