Nommé le 8 décembre 2024 par décret présidentiel, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, compte 100 jours à la tête de l'exécutif burkinabè. A cette occasion, des citoyens burkinabè et des parlementaires se prononcent sur sa gouvernance.
Mahamoudou Salogo, député : « il est en train de gagner le pari »
« Pour moi, il est dans une dynamique de continuité. Avec la vision du chef de l'Etat lui-même, nous voyons qu'il est en train de gagner le pari. Les actions, en tout cas, se succèdent tout en s'améliorant. Ses actions augurent des lendemains meilleurs pour nous ».
Sié François Dassise Coulibaly :
« il incarne des vertus de management et de rassemblement »
« Le Premier ministre est un homme d'une grande vertu en termes d'humilité, de simplicité, d'intelligence et de stratégie. Donc, c'est un humaniste et pour conduire le navire burkinabè à bon port, il faut effectivement avoir des vertus qui sont attendues des populations. Donc, il incarne des vertus de management, de communication, de rassemblement et de dynamisation qui sont importants pour atteindre l'horizon du bonheur. Personnellement, j'ai pleinement confiance en l'homme. Je le soutiens et l'encourage dans sa dynamique ».
Arnaud Yentama Tindano, député : « c'est l'homme de la situation »
« Je voudrais rappeler que le Premier ministre a eu un parcours au sein du gouvernement. Durant ce parcours, il a déjà montré un certain nombre d'aptitudes et de capacités. Ce qui lui a valu forcément cette promotion, c'est tout à son mérite. Il a déjà fait preuve de beaucoup d'humilité et d'intelligence dans sa façon de conduire sa politique. Et 100 jours après, sans aucun étonnement, je suis satisfait de ce que je vois, car les perspectives sont heureuses. Et, la réalisation de ces perspectives dans un avenir proche, moyen ou lointain, viendra avec les avancées qu'on pourrait engranger pour notre pays, le Burkina Faso. Sur ce plan, je suis confiant. Je crois que le Premier ministre est l'homme de la situation. Qu'il continue dans ce sens et bon courage à lui ».
Marie Angèle Tiendrebéogo, député : « 100 jours déjà, le bilan est très satisfaisant »
« L'actuel chef du gouvernement n'est pas une personnalité qui vient, comme on le dit couramment, comme un cheveu dans la soupe. Car, il a été une partie prenante de l'ancien gouvernement. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a d'abord été ministre de la communication, porte-parole du gouvernement. Donc, il a eu l'occasion de se former. Et avant ce poste, il a occupé d'autres fonctions qui ont forgé sa personnalité et ses compétences. Et aujourd'hui, nous sommes fiers de lui et heureux de l'accompagner. En 100 jours déjà, le bilan est très satisfaisant. En somme, c'est la personne la mieux indiquée pour occuper ce poste ».
Moumouni Dialla, député : « il est à la hauteur de la tâche »
« Le Premier ministre a passé plus de 3 mois à la tête du gouvernement. Au vu de ce qui est en train d'être réalisé, nous pensons qu'il est à la hauteur de la tâche. Avec le concours des services techniques, tous les départements ministériels, il va sans doute, conduire le pays sur les rails du développement. Nous sommes satisfaits pour ce qu'il a déjà fait et nous encourageons l'équipe gouvernementale à continuer dans cet élan pour qu'au prochain rendez-vous on puisse dire que les objectifs ont été atteints à 100% pour le bonheur du peuple burkinabè.
Nassouri Daaga, député : « il est en train de faire ses preuves »
« Je crois que le Premier ministre fait l'unanimité parce qu'il fallait quelqu'un de sa personnalité. Il est un homme déterminé, engagé et qui a de la volonté. Il est aussi à la tâche. Il a fait ses preuves ailleurs, précédemment au niveau du ministère en charge de la communication. Et à la tête du gouvernement, il est en train de faire ses preuves. Je crois que, pour le moment, à la tête du gouvernement, on ne peut pas avoir mieux. Il est un bon manager, on peut le constater. Il y a cette humilité qui l'incarne. Nous lui souhaitons tout le plein succès. Nous sommes rassurés qu'avec toute l'équipe gouvernementale, il va amener à bon port le navire burkinabè ».
Salogo Soumaïla, citoyen à Ouagadougou: « on ne peut que l'encourager »
« Personnellement, je pense que c'est très tôt pour juger. On va attendre peut-être 6 mois ou mieux, une année après pour donner nos impressions. Mais, on ne peut que l'encourager et souhaiter vraiment bonne mission pour le bonheur des populations ».
Lassané Sawadogo, commerçant à Ouagadougou : « Beaucoup de choses sont faites »
« Il a un comportement de jeune dynamique, qui n'a peur de rien, qui s'est donné corps et âme pour la liberté du Burkina. Donc, nous avons vu que beaucoup de choses sont faites. Au niveau de certains ministères, nous avons vu des changements. A chaque Conseil des ministres, nous voyons des décrets, des nouvelles réformes qui se font dans beaucoup de départements. Je veux donc l'encourager et le féliciter pour que nous puissions libérer le Burkina ».
Abdoulaye Tiénon, journaliste à Bobo-Dioulasso : « s'il poursuit sur cette lancée, je pense qu'il pourra vraiment faire la joie des Burkinabè »
« En ce qui concerne le nouveau Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, je dirais 100 jours après sa nomination, qu'il a réussi à faire bouger les lignes. Bien que nous restions encore sur notre soif, on peut constater que, depuis qu'il a pris les rênes de la primature, il a véritablement cherché à mettre les ministres au travail. Par exemple, dans le secteur du commerce et de l'industrie, nous avons vu le ministre de ce département, dès l'arrivée du Premier ministre, faire le tour de plusieurs villes pour contrôler les prix des denrées de première nécessité.
Des boutiques ont été scellées pour non-respect des prix des produits de première nécessité. Cela me semble une mesure très importante, car la vie d'une nation repose d'abord sur l'accès à ces produits. Il faut le saluer. Concernant les infrastructures, on voit que dernièrement, le ministre des Infrastructures a été très actif sur le terrain pour mettre la pression sur les entreprises.
Avant, ces entreprises avaient l'habitude de demander des avenants à tout bout de champ. Mais cette fois-ci, le ministre a été clair avec elles : désormais, il n'y a plus d'avenants, ni sur les délais ni sur les coûts d'exécution des marchés. C'est une mesure qui découle de la nouvelle dynamique du Premier ministre, et cela mérite d'être salué. On ne pourrait pas faire un bilan exhaustif de tous les ministères, mais en observant ces points, on se rend compte que des progrès sont réalisés. La dernière édition du FESPACO a été un succès, avec un grand nombre de pays participants.
En 100 jours, ce qu'il a déjà accompli, démontre à souhait qu'il a jeté des bases solides. S'il poursuit dans cette lancée et s'il réussit à consolider ses actions, je pense qu'il pourra vraiment faire la joie des Burkinabè. On a aussi vu récemment la mise à disposition de matériels agricoles subventionnés pour les producteurs, ainsi que du matériel sanitaire.
Ce sont des actions concrètes qui montrent que le développement est possible, même en période de guerre, et cela se fait sous la direction de Jean Emmanuel Ouédraogo. Il faut saluer ces efforts. Je pense que le contrôle de présence dans les ser-vices est une très bonne chose, mais je considère qu'on devrait éviter de se précipiter.
J'aurais préféré que l'on commence d'abord par la sensibilisation, en révisant peut-être le cursus de formation dans les écoles professionnelles pour inculquer aux futurs fonctionnaires l'importance de la ponctualité et de l'assiduité au travail. Imposer ces mesures directement peut engendrer des résistances. Ainsi, je pense qu'il faudra trouver des moyens d'accompagner cette mesure, en sensibilisant en amont ».
Sié Dieudonné Coulibaly, citoyen bobolais : « ce Premier ministre est très actif sur le terrain ».
« Je dirais que les 100 premiers jours sont satisfaisants, au vu des actions qu'il a entreprises jusqu'à ce jour. Les réformes administratives qu'il a mises en place sont une réalité tangible. On ne peut pas gouverner efficacement sans d'abord mettre de l'ordre dans l'administration, et cela constitue l'un des rôles clés d'un Premier ministre, un rôle qu'il ne faut pas ignorer.
Le remplacement des gestionnaires ayant plus de trois ans de service est à saluer. Je pense que ces deux mesures luttent efficacement contre la corruption. Lorsqu'un gestionnaire est en poste pendant plus de trois ans, il connaît tous les contours du système et, à ce stade, il maîtrise les failles. Cela devient fatal pour un pays en voie de développement, comme le Burkina Faso, qui cherche à émerger et à lutter contre la corruption de manière efficace.
Trois ans et plus, si vous êtes remplacé, c'est une mesure à saluer, car elle contribue à lutter contre la corruption. Il faut aussi reconnaître que ce Premier ministre est très actif sur le terrain. Il a une vision claire qui va dans le sens de celle de Son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Cette vision met l'administration au coeur du développement et lutte fermement contre la corruption.
Je suis très satisfait des actions qu'il a menées. Ces actions montrent que nous avons un gouvernement du peuple, un gouvernement qui se soucie réellement du peuple, un gouvernement qui transforme le visage du Burkina Faso, un pays qui a tant souffert ».
Cheick Omar Dao, citoyen bobolais : « en ce qui concerne l'administration, ses actes sont à saluer »
« Nous devons féliciter Son Excellence Jean Emmanuel Ouédraogo pour ce qu'il est en train de réaliser. Nous sommes fiers de lui. Il est jeune, donc nous ne pouvons que le féliciter pour tout ce qu'il fait pour la nation. Nous lui souhaitons beaucoup de courage. Aujourd'hui, il est essentiel que nous soyons
solidaires et que nous nous donnions la main pour défendre nos couleurs. En ce qui concerne l'administration, ses actes sont à saluer. Tout le monde doit savoir qu'avec lui, plus rien ne sera comme avant et qu'il faut travailler pour développer notre pays. Ses actions sont des exemples à suivre. Que Dieu lui donne la santé, une longue vie et beaucoup de succès ».