Madagascar: Infrastructures dans la capitale - Des portions de route se dégradent rapidement

L'état des routes à Antananarivo suscite l'exaspération des usagers. Dans plusieurs quartiers, dont 67 Ha, Andohatapenaka, Ambohipo, Behoririka, Antanimena et Mandroseza, la circulation est devenue un véritable parcours du combattant. L'apparition de nombreux nids de poule et la dégradation du revêtement goudronné compliquent les déplacements.

Selon un technicien du secteur, le dysfonctionnement des canalisations d'évacuation des eaux constitue l'une des principales causes de cette dégradation. Les fuites du réseau de distribution de la Jirama et l'application d'une couche de goudron insuffisante aggravent la situation. « L'état des routes est pire que celui des axes secondaires dans les zones rurales », déplore une habitante du quartier 67 Ha.

Avec la saison des pluies, ces problèmes s'intensifient. « Pendant les précipitations, la circulation sur cet axe devient extrêmement difficile », témoigne Tendry Randriamanana, un automobiliste habitué du secteur.

Un problème d'urbanisme

Certains nids de poule atteignent vingt centimètres de profondeur, immobilisant fréquemment des véhicules. Certaines portions de route récemment rénovées n'o nt tenu que quelques mois avant de se dégrader à nouveau. Entre 67 Ha Vatobe et Ankasina, les chaussées bitumées ont rapide ment laissé place à des voies en piteux état, au point que certains usagers les comparent aux chemins secondaires d'Ambovombe-Androy, réputés pour être difficiles d'accès.

L'urbanisation anarchique accentue ces dysfonctionnements. Des constructions illégales entravent le bon fonctionnement des réseaux d'évacuation des eaux, augmentant le risque d'inondations. « Il est impératif de respecter les normes de construction afin d'éviter de telles catastrophes», souligne un technicien du secteur.

Face à cette dégradation rapide, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a lancé des travaux de réhabilitation sur plusieurs axes. Cependant, la durabilité de ces infrastructures dépendra de la mise en place de solutions pérennes, notamment une gestion efficace des eaux pluviales et un strict respect des normes de construction.

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