Un appareil de dernière technologie, récemment installé à l'aéroport international d'Ivato, a permis d'intercepter 1,585 kilo d'or, estimé à 526 millions d'ariary.
Quelque chose de nouveau à l'aéroport d'Ivato, que l'on observce dans d'autres aéroports internationaux, comme à Maurice, Singapour, Schiphol, Los Angeles, Miami, Kenya... Au départ international, en aval des contrôles de sûreté aérienne, un body scan a été installé et est opérationnel depuis ce mois-ci.
Dès son activation, l'appareil a détecté 1,585 kilo d'or d'une valeur marchande de 526 millions d'ariary, sur un ressortissant indien, à destination de Dubaï, le 7 mars.
Rayons X
Les autorités aéroportuaires qui ont bénéficié de séances de formation et de calibration, maîtrisent déjà l'utilisation de ce scanner corporel. L'objectif de ce portique de détection est de protéger les ressources du pays contre l'exportation illicite et de lutter contre les fraudes. Il vise également à renforcer les mesures économiques.
« Non seulement il évite aux passagers une fouille à corps qui peut être désagréable, voire humiliante pour certains, mais sa vitesse de traitement permet d'obtenir un résultat en cinq secondes, sans déshabillage. Cela réduit le temps d'attente pour les passagers et contribue à une meilleure expérience client. Il détecte tous les objets cachés, y compris à l'intérieur du corps. Ces objets peuvent être de l'or, de la drogue, des pierres précieuses, des armes ou d'autres substances interdites », explique l'Agence nationale anti-fraude, qui est placée sous l'autorité directe du président de la République.
C'est avec le budget de cette agence, qui collabore avec les douanes, la police de l'air et des frontières, les compagnies aériennes, que le body scan a été acquis, selon les informations recueillies.
« Bien qu'il utilise des rayons X, il est totalement sans danger pour le corps humain, avec un taux d'ionisation presque 400 fois inférieur à celui d'une simple radio des poumons. Les scanners sont conçus pour être sûrs pour tous les passagers, y compris les enfants et les femmes enceintes », précise-t-on.
Néanmoins, les passagers ont le droit de refuser le body scan. Dans ce cas, des alternatives, comme une fouille manuelle, peuvent être proposées.