«C'est avec une profonde consternation et une vive inquiétude que nous, membres du Collectif dit «Hangar Pèlerins» (zone des taxis, en face ANACIM, enceinte ASECNA), avons pris connaissance des décisions annoncées lors de la lecture du (communiqué du) Conseil des ministres du 12 mars 2025, concernant l'annulation de certaines parties de notre lotissement», lit-on dans un communiqué publié hier, mardi 18 mars 2025.
Le collectif tient à préciser : «Nous ne sommes pas des spéculateurs, mais des citoyens lésés !» «Nous tenons à le dire avec force : nous ne faisons pas partie des prédateurs fonciers que l'État entend légitimement combattre. Nous sommes des citoyens ordinaires, des familles, des travailleurs et des entrepreneurs qui avons acquis nos lots dans les règles, à travers des procédures administratives officielles, en contractant des prêts bancaires ou en investissant nos économies. Ce, après nous être assurés de la légalité du lotissement», souligne le collectif.
Le Collectif rappelle «ce lotissement a été réalisé par un fonctionnaire de l'État du Sénégal» et les bénéficiaires ont acquis des «documents requis : baux, paiement des redevances domaniales, autorisations de construire, quitus délivrés par la DSCOS après vérifications». Ses membres dénoncent l'absence de réponse de la part des autorités, malgré leurs multiples tentatives de dialogueLe collectif affirme comprendre la volonté de l'État de régulariser la gestion foncière, mais refuse que cette politique se fasse à leur détriment, étant des «citoyens de bonne foi».
«Si l'annulation de notre lotissement est irrévocable, nous demandons alors que le Collectif soit formellement convié aux discussions et impliqué activement dans le processus de réaffectation» et que «Le site d'accueil soit au moins de valeur égale que le lotissement Hangar des Pèlerins» et que «Chacun retrouve au moins une superficie équivalente à celle initialement acquise».
Et en cas de réaffectation, il souhaite que «Le respect des positions de départ (angle, orientation, accessibilité, etc.) soit assuré», «Les propriétaires légitimes soient priorisés dans toute nouvelle attribution». Mieux, il appelle «donc le président de la République, le Premier ministre et l'ensemble de son gouvernement à garantir un traitement juste et transparent pour celles et ceux qui ont toujours respecté les règles de l'État», conclut le communiqué.