« Il y aura autosaisine lorsque des mineurs sont impliqués dans des vidéos pornographiques ou lorsque celles-ci sont susceptibles d'être vues par des enfants. Celui qui vend une vidéo de ce type par message privé ne peut faire l'objet d'une autosaisine de la police judiciaire qu'après que la victime a porté plainte », assène une voix judiciaire, hier.
Depuis mardi, tous les faux sont braqués sur une artiste sur les réseaux sociaux à cause de vidéos la montrant en plein rapport sexuel avec deux hommes dans une voiture. Des torrents de réactions s'abattent, certaines la condamnent, d'autres, comme la sénatrice Lalatiana Henriette Rakotondrazafy, manifestent leur solidarité avec elle et affirment qu'elle a été victime de violence sexuelle, psychologique, voire physique.
La ministre de la Communication et de la Culture, Donna Mara Volamiranty, a également soutenu cette solidarité féminine. Bien que la supposée victime et sa mère soient injoignables et n'aient pas encore fait de déclaration publique, la ministre a révélé qu'elle avait déjà porté plainte et que le ministère a lui-même saisi les Forces de l'ordre.
Cependant, ni la gendarmerie ni la police n'ont encore reçu de plainte. « Le service de la cybercriminalité du ministère de la Communication n'effectue ni enquête ni défèrement. Il ne dispose pas d'une équipe d'officiers de police judiciaire », selon une source informée.