Gabon: ' Le Testament de Charles' - Roman en hommage au Capitaine N'Tchoréré, un roman de Christian Eboule

Ce vendredi 21 mars se tient une rencontre littéraire à l'institut français du Gabon sis au Cercle Pompidou à la sablière( Libreville). Au cours de cette rencontre littéraire, Christian Eboule, journaliste sur TV5 Monde et auteur du roman " Le Testament de Charles" en hommage au Capitaine N'Tchoréré tué d'une balle à la tête contre les lois de la guerre par les Allemands à Airaines, dans le Nord de la France. Ce roman est un hommage rendu au Capitaine N'Tchoréré qui était l'un des officiers noirs africains à la tête d'une compagnie durant la Seconde Guerre mondiale

Le journaliste Christian Eboule ne sera pas seul. Il sera accompagné par des éminents universitaires et écrivains gabonais, tels que le Professeur en Anthropologie Joseph Tonda, du sociologue et écrivain, Pierre Clavers Mongui, de Flavien Enongoué, Maître de Conférence en philosophie et Franckline Nstame Okourou, Maître Assistante en littérature gabonaise et modératrice.

Le parcours, la vie et l'expérience sont les éléments essentiels qui ont inspiré l'auteur à écrire sur le tirailleur gabonais et africain, le Capitaine Charles N'Tchoréré, figure du sacrifice des soldats africains durant la Seconde Guerre mondiale. Christian Eboule présentera ce roman ce vendredi à Libreville. A l'issue de cette présentation, une pièce de théâtre, toujours en hommage au Capitaine N'Tchoréré sera jouée du côté de l'Université Omar Bongo.

Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi à l'IFG pour découvrir ou re-découvrir le parcours inspirant d'un Gabonais qui a marqué l'histoire du continent durant la Seconde Guerre mondiale.

Rappelons que Charles N'Tchoréré, né le 15 novembre 1896 à Libreville, est mort le 7 juin 1940 à Airaines en France. C'était est un officier français originaire du Gabon qui a servi dans l'armée française lors des deux Guerres mondiales, pendant la bataille de France.

Pour la petite histoire, son unité est encerclée dans Airaines par la Wehrmacht et est contrainte à la reddition après plusieurs heures de combat. Alors que les soldats allemands séparent les prisonniers blancs des noirs, considérés par les Nazis comme des « Untermenschen » (« sous-hommes »), le capitaine s'insurge avec ses hommes et il meurt exécuté sur place d'une balle dans la tête contre les lois de la guerre. Son corps n'a jamais été retrouvé.

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