Ce 20 mars coïncide avec l'anniversaire de feu Amadou Mahtar Mbow, universitaire et homme politique sénégalais qui a marqué une empreinte indélébile dans le monde, particulièrement en Afrique.
Décédé le 24 septembre 2024, celui qui fut le Premier Africain à la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) aurait eu 104 ans aujourd'hui.
Dès son plus jeune âge, Amadou Mahtar Mbow a fait valoir les bienfaits de l'Afrique aux yeux du monde, surtout le Sénégal.
Après des études supérieures à la Sorbonne, à Paris, il est retourné au Sénégal pour enseigner l'histoire et la géographie. De 1952 à 1957, il fut Ministre de l'éducation et de la culture, et a participé à la lutte pour l'indépendance.
Après que le Sénégal a obtenu son indépendance en 1960, Amadou Mahtar Mbow s'est engagé dans la politique et devient député à l'Assemblée Nationale de 1966 à 1968.
C'est en 1966 qu'il a siégé au Conseil exécutif de l'UNESCO comme représentant du Sénégal, avant de devenir Sous-directeur général pour l'éducation en 1970.
En 1974, il est élu Directeur général de l'UNESCO, poste qu'il occupera pendant 13 ans.
Selon l'UNESCO, ses années en tant que Directeur général lui ont permis de superviser le travail du secrétariat pour la Convention du patrimoine mondial.
Il a reçu les premières ratifications ayant permis l'entrée en vigueur de la Convention et a connu l'inscription des premiers sites sur la Liste du patrimoine mondial en 1978.
Le Sénégal a toujours été reconnaissant du parcours d'Amadou Mahtar Mbow et de son rôle crucial dans la lutte pour la souveraineté et la démocratie du pays.
En 2008, alors âgé de 87 ans, il a présidé les Assises nationales du Sénégal, qui avaient pour but d'aborder les problèmes politiques et sociaux du pays.
En 2021, sa longue vie, parsemée de combats épiques dont les seules finalités étaient le bien-être de l'humanité, a été célébrée à l'occasion de son centenaire.
Aujourd'hui, malgré son âge avancé, l'Afrique le pleure encore, particulièrement le Sénégal, car il faut le dire, il laisse derrière lui un héritage riche qui servira les générations à venir.
