Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a officiellement lancé le FESPACO Bobo 2025 dans l'après-midi du jeudi 20 mars 2025, dans la cité de Sya. Durant quatre jours, une trentaine de films primés à la biennale du cinéma africain seront projetés à travers la ville.
Bobo-Dioulasso va vibrer au rythme du cinéma africain du 20 au 23 mars 2025 après la grande fête du 7e art tenue à Ouagadougou.
En effet, la 29e édition du FESPACO a déposé ses valises dans la capitale économique du pays pour quatre jours de projection de films primés à cette fête du cinéma africain. Le top départ de ce mini-FESPACO a été donné par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, le jeudi 20 mars 2025.
Au total, une trentaine de films primés, tant nationaux qu'internationaux, seront projetés dans plusieurs salles de la ville. Il s'agit de la maison de la Culture Anselme-Titianma-Sanon, du légendaire Ciné Sanyon et de l'espace Morène, avec des séances de 14 heures à minuit. Des projections itinérantes sont également prévues dans plusieurs établissements et lieux de la ville, tels que le Lycée Ouezzin-Coulibaly, le Lycée Molo-Sanou, le Lycée Vinama-Tiémounou-Djibril, le Lycée Hermann-Gmeiner, la Cité universitaire de Belle Ville, l'UCAO et le Camp GIFA.
Selon le ministre Ouédraogo, le FESPACO Bobo est un acte de résistance, un témoignage de l'engagement du pays pour la promotion de ses valeurs profondes et la reconquête de son identité culturelle.
À l'entendre, l'objectif est de faire du cinéma, un vecteur d'apprentissage, porteur de messages et de réflexions, pour façonner des hommes et des femmes dignes des héritages laissés par des figures emblématiques comme Guimbi Ouattara, Tiéfo Amoro, Nazi Boni, Ouezzin Coulibaly, et toutes celles et ceux qui ont marqué l'histoire de cette région et du Burkina Faso.
« Dans cette dynamique, nous avons conçu un programme audacieux et dynamique, alliant à la fois le divertissement et l'éducation, car la culture n'est pas qu'un simple passe-temps. Elle est le moteur de notre progrès », a-t-il ajouté. Quant au président du comité d'organisation, Fidèle Tamini, il a appelé la population à fréquenter les espaces dédiés aux projections afin de magnifier les acteurs du cinéma, valoriser le cinéma burkinabè et encourager les professionnels à produire de meilleures oeuvres.