Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre une femme armée d'une arme tranchante agressant une autre femme à Vallée des Prêtres.
Dans la vidéo, des habitants de la localité commentent la scène : «Guet baron ladrog pe vinn livre ladrog». Face à la tension, la police a été sollicitée pour calmer les esprits. L'incident s'est produit le 18 mars.
La victime, un homme d'affaires de 34 ans actif dans l'événementiel, ainsi que son épouse, blessée lors de l'altercation, ont porté plainte au poste de police de Fanfaron. Selon les informations recueillies, les suspects sont connus des services de police pour des différends de voisinage.
Le trentenaire, résident de Coromandel, relate qu'il s'était rendu chez un ami ce jour-là lorsque plusieurs individus l'ont attaqué, ainsi que son épouse. Sa Mercedes a également été vandalisée. Il affirme que le coffre de son véhicule ne contenait que des vêtements. De plus, il déclare avoir été menacé et avoir entendu une détonation, qu'il attribue à un coup de feu.
Selon lui, l'attaque résulte d'une jalousie malveillante visant à salir sa réputation. Toutefois, il reconnaît avoir été arrêté en 2018 dans une affaire de drogue. Il explique que son implication se limitait à avoir aidé un ami à remplir un «custom declaration form», sans savoir que le colis en question contenait des substances illicites. Son ami a été condamné à cinq ans de prison, tandis que son propre dossier est toujours en cours.
«Je suis dans les affaires et je gagne bien ma vie. Cette agression est motivée par la jalousie», affirme-t-il. Il déplore que son arrestation passée soit utilisée contre lui et assure que la police a fouillé son véhicule à l'aide d'un chien renifleur, sans y trouver de drogue. «Ma voiture, que je loue actuellement avant d'en devenir propriétaire, a été endommagée et les pneus ont été crevés», ajoute-t-il.
Suite à l'incident, Nazila Delbar, 48 ans, a été arrêtée pour tentative de meurtre, et Zakaaria Delbar, 21 ans, pour «causing explosion likely to endanger life». Tous deux ont comparu devant la cour de Port-Louis le 19 mars et ont été remis en liberté sous caution de Rs 25 000. Lovina Sophie