L'organisation et la gestion du transport moto-taxi (TMT) ou bajaj, à Mahajanga, reste encore très difficile.
Le secteur commence à être saturé et la gabegie est constatée. Des milliers de tricycles circulent dans la ville et la moitié ne sont pas en situation régulière. Chaque jour, de nombreuses infractions sont constatées. Le code de la route est tout simplement ignoré.
Les causes des accidents de la circulation sont fréquemment provoquées par ces infractions. Entre autres, l'excès de vitesse, la manoeuvre ou demi-tour brusque en pleine circulation.
La commune urbaine leur a rappelé l'arrêté municipal en date du 17 mars 2014, depuis jeudi.
La licence d'exploitation est obligatoire. Les conducteurs de tricycle doivent être âgés au moins de 21 ans et en possession d'un permis de catégorie A (moto) et B (voiture de tourisme). De plus, la capacité est également obligatoire.
Les tricycles peuvent circuler librement 24 h/24 et 7 j/7. Toutefois, ils ne doivent pas dépasser le croisement de l'ancienne piste à Amborovy, car l'accès à l'aéroport est strictement interdit au TMT.
Le nombre de passagers est aussi limité à trois. Mais ce n'est pas du tout le cas, surtout la nuit et le matin. On observe des surcharges allant jusqu'à six personnes voire plus dans un bajaj.
À la sortie des écoles notamment, des tricycles sont loués pour le transport des enfants qui y sont entassés.
L'excès de vitesse est souvent constaté, alors qu'il ne doit pas dépasser les 40 km/h. Le tarif d'une course en ville est encore maintenu à 1500 ariary, contre 2000 ariary pour le trajet vers la petite plage et 3000 ariary vers le Grand Pavois et Maroala.
« Le non-respect de ces dispositions constitue une violation de la loi et entraînera le retrait du permis et de la licence d'exploitation, le retrait du permis de conduire un véhicule et de la capacité du conducteur. Et enfin, le tricycle sera placé en fourrière », avertit le responsable.