Luanda — Le Procureur général de la République (PGR), Hélder Pitta Gróz, a souligné ce vendredi, à Luanda, la résilience et les efforts conjoints du personnel du Ministère Public dans l'exercice de ses fonctions.
Hélder Pitta Gróz a fait cette déclaration lors de l'investiture du directeur du Service National de Récupération des Avoirs (SENRA), du coordinateur intérimaire de la Cour d'Appel d'Uíge, des juges titulaires et intérimaires des provinces de Cuando, Cubango, Cuanza-Norte et Moxico Leste, ainsi que des coordinateurs et assistants de différents tribunaux de Luanda, Benguela, Lubango et Negage, soit un total de 15 magistrats.
Selon le responsable, le PGR est un organe dynamique qui nécessite des changements et des mouvements de magistrats pour accroître son efficacité.
Hélder Pitta Gróz a attiré l'attention du nouveau responsable du SENRA, Africano dos Santos Gamboa, dont il a qualifié la mission de « difficile et très délicate », sur l'importance du rôle, qui exige beaucoup d'engagement de la part du responsable du département.
Par conséquent, a-t-il poursuivi, sa mission principale sera de « maintenir les niveaux d'opérationnalité que l'organisme a eus, le prestige qu'il a eu jusqu'à présent, mais il devra faire un effort pour créer une harmonie et une interaction avec les autres organismes du PGR ».
Au nouveau directeur, il a souligné que « ces fonctions sont extrêmement importantes, car c'est seulement ainsi qu'il peut y avoir une harmonie au sein de cet organisme, ainsi qu'un PGR fonctionnant comme un seul organisme ».
D'autre part, il a affirmé que le plus grand défi sera pour les chefs des nouvelles provinces, Éder Joaquim José (Moxico Leste), Pedro Raimundo Serra (Cubango) et Claúdia de Jesus Santos da Piedade (Icolo e Bengo), qui ont émergé à la suite de la nouvelle Division Politico-Administrative (DPA), considérant qu'ils repartiront de zéro.
Il a mentionné que les magistrats devront travailler dur pour surmonter les difficultés qu'ils rencontreront dans ces nouvelles provinces, qui « parce qu'elles sont nouvelles, manqueront certainement de tout ».
« Ils n'auront pas les conditions minimales et idéales pour travailler, mais ils devront le faire, en s'adaptant aux conditions trouvées », a-t-il souligné.