Luanda — Les autorités timoraises ont récemment exprimé, à Dhili, au Timor Oriental, l'intention de créer des bourses totales ou partielles pour que les étudiants de ce pays puissent fréquenter les universités angolaises, à l'instar de ce qui se passe dans d'autres pays de la Communauté de langue portugaise (CPLP).
Cette intention a été exprimée par le directeur exécutif du Fonds de développement du capital humain (FDCH) du Timor Oriental, Júlio Aparício, lors d'une réunion qu'il a eue avec l'ambassadeur d'Angola dans ce pays du sud-ouest de l'Asie, José Andrade de Lemos.
A cette occasion, le responsable a déclaré que les autorités timoraises entendent tirer profit, dans leur programme scolaire, des matières techniques et également de la langue portugaise, qui sont en déclin au Timor Oriental.
Il a indiqué qu'à la lumière de ce qui se passe dans d'autres pays de la CPLP, les études seront étendues aux niveaux licence et master.
Júlio Aparício a affirmé que le FDCH a l'intention d'explorer les opportunités potentielles de coopération avec le gouvernement angolais, en mettant l'accent sur la formation des ressources humaines, afin de répondre aux besoins du pays dans les domaines les plus variés de la vie économique et sociale du pays.
Le Fonds de développement du capital humain (FDCH) est un organisme de surveillance du ministère de la Planification et de l'Investissement stratégique du Timor Oriental et a été créé dans le but de financer des programmes et des projets pluriannuels pour la formation et le développement des ressources humaines.
Les programmes comprennent une formation professionnelle et technique dans des secteurs de développement stratégiques tels que la justice, la santé, l'éducation, les infrastructures, l'agriculture, le tourisme, la gestion, le pétrole, la finance, entre autres.