Ce 24 mars, marque l’an I de l’arrivée au pouvoir de SEM Bassirou Diomaye Faye, élu avec 54% des voix dès le premier tour, marquant un tournant inédit pour le Sénégal.
Prenant le pouvoir avec une volonté de changement du système politique sénégalais, le Président Faye s’est engagé dès ses débuts à transformer le pays en mettant en place un programme axé sur la bonne gouvernance, la souveraineté économique, le respect de la justice sociale, la lutte contre la corruption. Cette dernière s’est concrétisée par l’activation du Pool judiciaire financier le 10 août 2024.
Investi le 02 avril 2024, Bassirou Diomaye a pris ses fonctions en tant que Président de la République du Sénégal, succédant ainsi à Macky Sall. Il s’en est alors suivi la formation de son premier gouvernement, faisant du leader du PASTEF Ousmane Sonko son premier ministre. Leur DUO a fait parler plus d’un, après une année de gouvernance.
Il faut noter que le Président a mis en place bon nombre mesures visant à remettre le Sénégal sur la bonne voie. Parmi elles, la suspension pour deux mois de toutes constructions sur le littoral de Dakar, dans le but de mieux encadrer le littoral.
Le lancement officiellement de son programme politique « Sénégal Vision 2050 » qui définit la vision du pays pour les prochaines décennies. Sans oublier la dissolution de l’Assemblée Nationale, qui leur a permis d’organiser des législatives où ils sortiront vainqueurs avec une large majorité.
Malgré tous les objectifs qu’ils se sont fixés dans des domaines tels que l’économie, la santé, l’éducation, l’énergie et la technologie, aujourd’hui le Sénégal est toujours dans la tourmente à cause de la cherté de la vie, du manque d’emploi des jeunes, ainsi que l’immigration clandestine qui continue de plus belle sur la petite côte.
Pour l’heure, le bilan reste mitigé avec des avis qui fusent et qui divergent de partout. Du côté de l’opposition, elle estime que le duo Diomaye/Sonko manque de vision et s’adonnent au tâtonnement, car ils n’ont pas assez d’expérience pour gérer les affaires étatiques.
Sans compter la reddition des comptes, jugée par l’opposition comme étant une chasse à l’homme contre les dirigeants de l’ancien régime.
En ce qui concerne la population, certains se disent patients et leur donnent le temps de bien remettre les pendules à l’heure, tandis qu’une autre partie de la population sont déçue car, selon elle, ils n’ont pas respecté les promesses qu’ils avaient tenues.
Il faut croire que malgré la volonté du Président Faye de bien faire et de relancer le Sénégal vers la prospérité, les défis persistent et restent nombreux à relever pour convaincre et rassurer les Sénégalais qui lui ont donné le pouvoir après moult combats et sacrifices.