Invité de l'émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, Khady Diène Gaye a annoncé un vaste chantier de rupture dans la gestion de son département. Elle a ainsi annoncé la mise en place d'une revue trimestrielle de l'utilisation des fonds de son département conformément à la nouvelle doctrine du « Jub, Jubbal, Jubanti ».
Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture a annoncé un vaste chantier de rupture dans la gestion de son département. Invité de l'émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, Khady Diène Gaye a assuré que la transparence sera au coeur de sa gestion.
Sous ce rapport, elle a annoncé la mise en place d'une revue trimestrielle de l'utilisation des fonds de son département conformément à la nouvelle doctrine du « Jub, Jubbal, Jubanti » prônée par le chef de l'Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye « Je n'attendrai pas la fin de l'année budgétaire pour contrôler l'utilisation des ressources »," a-t-elle assuré.
Poursuivant son propos, le ministre va même plus loin en révélant avoir érigé cette doctrine au coeur de sa gestion des allocations budgétaires que l'État à mis à sa disposition en citant notamment l'enveloppe concernant les compétitions internationales. « Le « Jub, Jubbal, Jubanti », je me dis que ça ne se clame pas, ça se vit et ça s'applique », a-t-elle assuré.
Et de poursuivre : « Par rapport au financement et à la conduite des travaux de réalisation des infrastructures sportives, ayant trouvé plusieurs dossiers de chantier inachevé y compris les stades régionaux de Kédougou, de Sédhiou, le stade Maître Babacar, le Palais des sports Mawade Wade, j'ai préféré recourir aux services de l'Agence de construction des bâtiments et édifices publics et lui confier l'érection de ces vingt-cinq plateaux multifonctionnels que moi j'ai lancés. Tout ça, ça s'inscrit dans le sillage du « Jub, Jubbal, Jubanti ».
Revenant sur le secteur de la culture, notamment l'organisation des manifestations culturelles, le ministre Khady Diène Gaye a annoncé avoir pris une lettre circulaire dans laquelle elle a demandé pour cette année d'exercice 2025 aux acteurs de lui faire parvenir leur projet portant l'activité sur laquelle ils souhaitaient obtenir l'accompagnement de l'État.
« Ce processus a déjà été bouclé et les enveloppes de financement sont déjà disponibles. Elles (enveloppes) tournent autour de sept-cents à six-cents millions. Maintenant pour le Fonds de développement des cultures humaines, cela relève du secteur parapublic et j'ai aussi donné des orientations au Conseil d'administration qui va se réunir dès la semaine prochaine, plus précisément dès mardi prochain », a-t-elle assuré avant d'insister. « J'ai donné des orientations pour que la transparence concernant l'affectation des ressources puisse vraiment être prise en charge par les membres du Conseil d'administration ».
Le ministre Khady Diène Gaye annonce son plan d'investissement de 3,225 milliards FCFA
Le Sénégal bénéficiera de nouvelles infrastructures sportives malgré les difficultés financières qui ont marqué ce début de règne et les faibles ressources financières allouées au département des sports. L'annonce est du ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture. Invité de l'émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, Khady Diène Gaye a, en effet, annoncé la mise en oeuvre par son département de certains projets prioritaires conformes à l'agenda national de transformation qui tire sa source du référentiel durant cette année 2025. Il s'agit de 25 plateaux multifonctionnels.
Renseignant que le budget de ces infrastructures prévus dans 25 communes s'élève à 3 milliards CFA, le ministre Khady Diène Gaye a indiqué au sujet des composantes de ce projet qu'il s'agit des plateaux multifonctionnels concernant le basketball, le handball, le volleyball, le baseball 5 avec une cour de tennis et des aménagements pour permettre aux pratiquants de badminton de s'exercer ».
Poursuivant son propos, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture d'assurer au sujet de l'impact de ce projet : « Les jeunes qui tentent l'immigration clandestine et qui s'activent dans le sport et la culture (l'industrie créative) si on leur dote d'infrastructures de proximité dans leur commune, ils pourront valablement explorer leur talent et envisager un meilleur avenir ».