Alors que plusieurs pays du continent sont accablés par la dette, avec des déficits qui impactent tous les secteurs d'activité et fragilisent l'économie des États, la question de la dette africaine devient de plus en plus centrale. Du 25 au 27 mars, le Forum et Réseau Africain sur la Dette et le Développement (AFRODAD) organise à Johannesburg, en Afrique du Sud, la cinquième édition de son initiative médiatique sur le rôle des médias dans l'avancement de la position de l'Afrique en matière de justice réparatrice.
Ce forum met en lumière la question de la dette africaine en réunissant des experts en la matière, des intellectuels et des professionnels des médias. Cette cinquième édition est non seulement animée par M. Howard Mwangi, responsable des campagnes et de la communication chez Afrodad, mais aussi par M. Jason Braganza, Directeur Exécutif d'Afrodad, aux côtés du Dr. Christian Ayiku, membre du conseil d'administration d'Afrodad.
Il faut dire que l'AFRODAD est une association civile qui défend le principe d'une dette soutenable et appuie des politiques de financement du développement juste en Afrique.
Par conséquent, cette initiative de justice réparatrice vient non seulement tirer une sonnette d'alarme auprès des autorités gouvernementales, mais aussi conscientiser le secteur médiatique, qui est un vecteur de sensibilisation, car, il faut le dire, étant le 4eme pouvoir, les médias ont la capacité d'attirer l'attention sur des problématiques complexes comme la dette.
Ils peuvent expliquer les impacts de la dette sur les citoyens, les politiques publiques et les perspectives économiques, aidant ainsi à sensibiliser les gouvernants sur leur prise de décision pour limiter l'endettement des États qui fracturent et immobilisent plusieurs avancées croissantes.
Si certains États ont récemment épongé leur dette auprès des organismes internationaux, plusieurs pays comme la RDC, sous le joug du M23, peinent à redresser la pente. Bien en dépit de la RDC, de nombreux États endettés illustrent un besoin de résilience et de justice réparatrice.
Il est dans ce cas plus urgent que jamais de créer des leviers économiques susceptibles de favoriser la paix et la stabilité.
Cette cinquième édition vient mettre en avant l'importance d'élaborer des politiques économiques appropriées et de renforcer les capacités, non seulement pour faire face à la fragilité, mais aussi pour éventuellement diminuer le risque de conflits armés dans les zones vulnérables.