Le Madagascar Film Festival - ISSM Awards fait sa grande entrée sur la scène cinématographique avec une première édition pleine de promesses. Treize films issus de diverses catégories telles que documentaire, animation et court-métrage sont en compétition, mettant en lumière le talent de jeunes cinéastes malgaches. Parmi ces films, six concourent dans la catégorie court-métrage, quatre dans la catégorie documentaire et trois dans celle de l'animation. Les projections auront lieu les 27 et 28 mars, suivies par la grande cérémonie de clôture et de remise des prix le 30 mars à l'Havoria Anosy.
Dans la catégorie court-métrage, le film « Bâtardes » de Rindra Rambeloson, qui a déjà séduit des festivals internationaux, tels que le Lift of Global Network au Royaume-Uni, Fame Short Film en Afrique du Sud, ou encore le Silicon Valley African Film Festival en Californie, tente sa chance pour cette première édition du festival.
« C'est un véritable plaisir de partager mon travail avec le public local et de rencontrer d'autres techniciens, artistes, cinéastes et producteurs. Participer à ce festival est déjà une victoire en soi pour le cinéma malgache », exprime Rindra Rambeloson. Tolotra Mi-Haja présente son film « Sedra » en compétition dans la même catégorie que Rindra Rambeloson.
« C'est un honneur d'être sélectionné parmi les géants du cinéma malgache. Le Madagascar Film Festival - ISSM Awards est une belle reconnaissance pour moi et mon équipe », confie-t-il. D'autres films figurent dans cette catégorie, tels que « Dara bala » de Arija Harijaona, « Nisakaiza tamin'ny aloka » de Fidelys Andrianantenaina, « Ilay voa » de Rado Andriamanisa et « Roba » de Naina Ravahitrarivo.
Les passionnés d'animation ne sont pas en reste avec des films tels que « Ray » de Herizo « Bashy » Ramilijaona, « Zava-Manidina » de Valisoa Hochane Rakotonianina, et « La Belle Rebelle » de Nataniela Randrianomearisoa. Enfin, la catégorie documentaire sera richement représentée avec des oeuvres poignantes comme « Olombelona sy ny Fanahy » de Mahon Andoniaina, « Ratrema » de Jean Noel Rakotoarisoa, « ...et le 6e jour » de Njaka Andriamahery et « Tavela » de Geoffrey Gaspard. Un jury composé d'experts internationaux et locaux aura la lourde tâche d'évaluer les films en compétition selon plusieurs critères. Le festival offrira également des conférences, des ateliers et des rencontres professionnelles.