L'enquête judiciaire sur la mort de Pravin Kanakiah a été présentée en cour de Souillac hier, devant la magistrate Ameerah Dhunoo. Plusieurs témoignages ont été entendus, dont celui d'Utam Appadoo, le frère de Reshmi Kanakiah, qui a complété son témoignage concernant les événements ayant précédé la tragédie ; ainsi que celui du Dr Satish Boolell.
L'expert médico-légal Boolell a indiqué qu'il n'avait pas été en mesure de réaliser une autopsie complémentaire sur le corps de Pravin Kanakiah. Il a précisé qu'aucune permission légale ne lui avait été accordée pour procéder à une contre-autopsie. Selon lui, il est d'accord avec les conclusions de Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médico-légal de la police. Il a ajouté que ce dernier lui avait permis d'entrer dans la morgue pour jeter un coup d'oeil sur le cadavre de Pravin Kanakiah.
Cependant, le Dr Boolell a précisé qu'il avait simplement pris connaissance de la cause du décès en lisant le rapport, sans recevoir d'autres informations détaillées. Il a également ajouté qu'aucun rapport officiel ne lui avait été remis par le Dr Gungadin concernant cette affaire. De plus, il a évoqué la possibilité d'un foul play, suggérant que la mort pourrait avoir été causée par des circonstances suspectes, une hypothèse qui rejoint celle du Dr Gungadin.
Utam Appadoo, le beau-frère de Pravin Kanakiah, a insisté sur le fait que ce dernier n'avait jamais exprimé de détresse émotionnelle, soulignant sa personnalité stable et calme. Selon lui, il est inconcevable que Pravin ait pu être impliqué dans un acte de suicide. «Mo bofrer ti enn dimounn responsab, zame ti montre sign depresion.» L'enquête se poursuivra le 2 avril, à 13h30.