La direction générale des Editions Sidwaya a organisé une rupture commune de jeûne et de carême avec l'ensemble de son personnel, dans la soirée du lundi 24 mars 2025, à Ouagadougou.
La direction générale des Editions Sidwaya entend renforcer les liens de solidarité et de fraternité au cours de ce mois de Ramadan et de Carême. C'est pourquoi, elle a organisé une rupture collective avec l'ensemble de son personnel, dans la soirée du lundi 24 mars 2025, au sein de son institution située à Ouagadougou. Dès 18 heures, le personnel, les voisins commerçants... étaient mobilisés au sein du « Journal de tous les Burkinabè ».
A l'heure de la rupture, tous, de différentes confessions religieuses ont partagé un bol de bouillie, du café, des dattes, des jus...dans une ambiance empreinte de joie. Selon la directrice générale des Editions Sidwaya, Assetou Badoh, cette rupture en ce mois
doublement béni se veut être un cadre de partage et de renforcement de liens. « Nous avons souhaité que toute la maison communie ce soir, que nous prions ensemble et partageons un petit repas de façon confraternelle sans distinction de religion », a-t-elle expliqué. « Quand on met la main ensemble dans le même plat, cela crée la générosité, renforce les liens de famille », a-t-elle ajouté.
Renforcer le vivre-ensemble
Elle a donc laissé entendre que tout l'esprit de la cérémonie de rupture commune est de faire en sorte que Sidwaya se retrouve en quelques minutes, prie et fasse des bénédictions pour que la paix revienne au Burkina.
Assetou Badoh a souligné que la force du Burkina Faso réside dans le vivre-ensemble. « Chez nous, il n'y a pas de chrétiens, musulmans. Nous avons des communautés qui vivent en symbiose, en harmonie », a-t-elle affirmé. Elle a confié que depuis quelques années, les musulmans, chrétiens se mettent ensemble pour prier et implorer la miséricorde de Dieu. « Par extraordinaire, les deux communautés se retrouvent à observer le carême et le jeûne le même mois.
Ce sont aussi des signes de Dieu qui nous appellent à nous unir, à comprendre que c'est le même Dieu que nous prions chacun à sa façon », a-t-elle renchéri. Pour elle, le plus important, c'est ce que nous avons dans le coeur. Elle a souhaité qu'à travers ces petits actes, les Burkinabè apprennent à se tolérer, à s'accepter dans la différence. Nous avons d'ailleurs associé nos voisins commerçants Rood woko.
Cette rupture collective de jeûne et de carême a été soutenue par Bonnet Rouge et AFRIDIA L'assistant marketing à Friesland Campina pour la marque Bonnet Rouge, Lasssina Tou, a affirmé que c'est une tradition pour eux d'accompagner leurs consommateurs dans les ruptures pendant le mois de Ramadan.
« C'est un moment pour nous de mieux nous rapprocher de nos clients et de la population, pouvoir échanger, communier et passer des moments de spiritualité avec eux », a-t-il avoué tout sourire. Lassina Tou a insisté que c'est très important pour
eux d'être très proches de leurs consommateurs, d'où leur présence aux Editions Sidwaya.
Il a relevé que le Burkina Faso est un pays laïc, donc il est important que les musulmans, les chrétiens, les traditionalistes se mettent ensemble, pour la cause commune. « Bien vrai que nous soyons dans un mois de Ramadan pour les musulmans et un temps de Carême pour les chrétiens, mais je pense que la spiritualité est d'abord humaine », s'est-il exprimé.
Gbetcheni Constantin
Des travailleurs apprécient
Sidé Monsiké, chef de la section conduite : « c'est une très bonne initiative »
« Cette rupture collective va sceller la cohésion sociale entre agents. C'est une très bonne initiative. Elle va renforcer les liens de fraternité entre chrétien et musulman. Nous allons toujours prier pour que notre beau pays retrouve sa paix d'antan afin que nous puissions circuler dans les quatre coins du Burkina. Et que la paix revienne, c'est mon souhait ».
Bamba Issa Daniel, direction commerciale : « nous venons de vivre un moment de cohésion »
« Il faut déjà saluer l'initiative des responsables. Cette rupture collective dure depuis quelques années. Personnellement, j'en ai participé à plusieurs occasions. Je salue vraiment l'initiative. C'est le mois de partage. Donc, il n'y a rien de plus normal que de créer cette opportunité de partager les mets ensemble et se souhaiter une bonne suite de Carême, de mois de Ramadan. Ce que je viens de vivre prouve une fois de plus, contrairement à tous ceux qui pensent qu'il y a des distinctions entre les Burkinabè, la réalité nous prouve le contraire. Nous venons de vivre un moment de convivialité, de cohésion, sans distinction de religion. Il y a des frères et soeurs qui ont communiés ensemble. C'est à saluer et encourager ».
Abou Baro, Directeur des ressources humaines : « cela facilite le vivre-ensemble »
« Cette rupture collective, telle qu'elle a été organisée, est au-delà de nos attentes. Au début, nous avons pensé à une cérémonie de rupture très simple, mais à l'arrivée, nous nous sommes rendus compte de l'engouement autour de cette initiative. S'il y a lieu de le répéter pour les années à venir, ce serait encore la bienvenue. Parce qu'elle permet un rapprochement entre les différents acteurs, les agents que nous sommes et aussi avec le voisinage. Puisque la foule que vous voyez, ce n'est pas uniquement le personnel de Sidwaya, mais ceux qui nous entourent. Cela facilite le vivre-ensemble au sein de notre lieu de travail ».
Ablassé Bikienga, commerçant :
« que Dieu nous reunisse encore pendant de nombreuses années »
« Je remercie les responsables de Sidwaya pour cette belle initiative. Que Dieu nous réunisse encore pendant de nombreuses années afin que nous puissions rompre ensemble le jeûne. Que Dieu renforce les liens de fraternité entre les responsables et les agents. Car, cette initiative est très louable ».
Djamila Traoré, secretaire de direction : « que cette initiative se poursuive les années à venir »
« Cette rupture collective est la bienvenue. J'ai vraiment apprécié. Que cette initiative se poursuive les années à venir. Que la paix revienne au pays. Et que Dieu renforce la cohésion sociale entre les Burkinabè et au sein de notre maison commune ».