À la première des trois questions d'Adrien Duval, député de l'opposition, le Premier ministre a précisé, ce mardi 25 mars, que la police de l'environnement, créée par la loi sur l'Environnement de 2024, a pour mission d'aider le directeur de l'environnement à faire respecter les lois environ-nementales, notamment en matière de pollution sonore. Cette police est chargée de l'application de la législation relative à la protection de l'environnement, à la prévention de la pollution et à la gestion des plaintes publiques.
Il a mentionné la promulgation de deux règlements en octobre 2022, relatifs à la pollution sonore : les règlements de protection de l'environnement de 2022 définissent les niveaux de bruit permis dans trois catégories - industriel, de voisinage et des centrales électriques - et les règlements de contrôle du bruit améliorent l'application de la loi avec l'introduction d'un système de pénalités fixes de Rs 10 000 pour les infractions liées à la pollution sonore.
Pour améliorer son efficacité, la police de l'environnement est désormais décentralisée, avec des bureaux dans sept divisions à travers l'île. Cela lui permet de travailler plus étroitement avec les communautés pour protéger l'environnement. Le Premier ministre a également souligné que cette unité réalise des patrouilles de nuit pour surveiller les nuisances sonores dans les zones où les divertissements nocturnes sont fréquents, tels que les discothèques et les restaurants.
La police de l'environnement compte 37 agents répartis en sept équipes et dispose de huit véhicules pour couvrir l'ensemble du territoire. Le nombre de contraventions pour pollution sonore a consi-dérablement augmenté, passant de 52 en 2021 à 138 en 2024. En 2025, 60 contraventions ont été prises depuis le début de l'année.