Le groupe italien Eni a annoncé dans un communiqué, le 19 mars dernier, la cession d'une partie de ses actifs détenus dans le projet Congo LNG à Vitol, le géant suisse du négoce d'énergie et des matières premières. L'opération de cession représente un montant de 1, 65 milliard de dollars, soit 989 milliards de F CFA.

Dans le projet de production du gaz naturel liquéfié, Congo LNG, où la multinationale italienne détient 65%, la société suisse Vitol va acquérir 25% de part. La première du projet Congo LNG, signalons-le, produit actuellement un milliard de mètres cubes de gaz/an. Avec la seconde phase de ce projet qui débutera fin 2025, la production nationale du gaz naturel devrait atteindre 4.5 milliards de mètres cubes/an. Le projet LNG permettra à terme de répondre aux besoins énergétiques domestiques du pays.

La décision d'Eni de céder ses participations s'inscrit dans la volonté du groupe de réorienter son portefeuille vers des projets plus rentables et à plus « forte croissance ». Le groupe italien cherche à ajuster ses investissements en réponse à l'évolution des dynamiques du marché mondial de l'énergie, tout en consolidant ses ressources financières.

Ces opérations font partie d'une série de cessions d'actifs dans le but d'améliorer la flexibilité de l'entreprise et de lui permettre de mieux répondre aux enjeux liés à la transition électrique. Dans le cadre du projet pétrolier en Côte-d'Ivoire, dénommé « Le projet baleine », Eni a cédé 30% à Vitol sur une part de 77,25%.