Soudan: «Khartoum est libérée», proclame le général Abdel Fattah al-Burhan

Le président du Conseil de souveraineté de transition, le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan, est arrivé dimanche à la capitale tchadienne, N'Djamena, pour une visite officielle d'une journée. (archive)

Le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan, a affirmé mercredi soir que Khartoum avait été « libérée », après l'annonce plus tôt de la reprise par ses forces de l'aéroport de la capitale, site hautement stratégique et symbolique occupé depuis le début de la guerre par les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti.

« Khartoum est libérée, c'est terminé », a déclaré depuis le palais présidentiel le dirigeant de facto du Soudan dans un discours diffusé par la télévision publique.

Sur cette vidéo diffusée par Al Jazeera, nous pouvons voir l'arrivée du président du Conseil de souveraineté et commandant en chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah Al-Burhan, au palais présidentiel de la capitale soudanaise, Khartoum.

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Accepter Gérer mes choix Un peu plus tôt dans la journée, l'armée soudanaise avait annoncé la reprise de l'aéroport. Selon le général Nabil Abdallah, contacté par l'AFP, les troupes gouvernementales ont « complètement sécurisée » l'endroit où s'étaient installés les éléments des FSR dès avril 2023.

Depuis quelques jours, les paramilitaires du général Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemedti, essuient revers sur revers. Vendredi dernier, ils ont été chassés du palais présidentiel, site hautement symbolique, puis de différents quartiers où se trouvaient la Banque du Soudan, ainsi que le siège des renseignements ou encore le musée national... Des bâtiments dévastés par deux ans de guerre.

Ces conquêtes sont le résultat d'une opération lancée en janvier par l'armée du général Al-Burhan. Depuis quelques semaines, les militaires sont appuyés par des milices de volontaires afin d'encercler les positions FSR et forcer leur retraite.

Selon l'armée, le dernier bastion des paramilitaires se trouve désormais au sud-ouest de la capitale, un emplacement stratégique en cas de repli vers les zones qu'ils contrôlent, comme la province du Darfour où les combats font encore rage.

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