Gabon: Le paradoxe des candidats critiques - Où était leur sagesse pendant 14 ans ?

Comment comprendre que certains candidats osent aujourd'hui pointer les imperfections des 18 mois de Transition, tout en passant sous silence les 14 années de désastre du pouvoir déchu ? Un régime qui a plongé le Gabon dans l'abîme financier, social et moral, avec une gestion aussi prédatrice qu'impunie.

Soyons sérieux : réduire son "projet de société" à la critique des erreurs ponctuelles d'une Transition en cours, c'est avouer son manque de vision et son absence de solutions concrètes pour le peuple gabonais. La perfection n'existe pas, surtout après des décennies de sabotage systémique.

Rappel nécessaire : ceux qui aujourd'hui s'érigent en donneurs de leçons sont bien souvent les complices actifs ou silencieux de la dilapidation passée. Leur soudaine "clairvoyance" ne trompe personne : là où ils n'ont pas agi hier, leurs critiques opportunistes aujourd'hui sonnent creux.

La Transition n'est pas un aboutissement, mais un processus de redressement après un naufrage. Plutôt que de jouer les procureurs tardifs, ces candidats feraient mieux de proposer des pistes viables - s'ils en ont. Le Gabon mérite mieux que des hypocrisies recyclées.

Ne réécrivons pas l'histoire : le vrai bilan catastrophique, c'est celui d'avant le 30 août 2023.

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