Un 25e survivant a été recensé et deux disparus officiellement déclarés morts après le naufrage d'un bateau à Morondava. Une semaine après le drame, le corps en décomposition d'un bébé de deux ans a été rejeté par la mer.
Les recherches ont pris fin après le naufrage survenu au large de Marofandilia, dans le sud-ouest de Madagascar. Selon le bilan communiqué par la gendarmerie, six personnes ont perdu la vie, tandis que le nombre de survivants s'élève désormais à vingt-cinq. La dernière dépouille a été repêchée avant-hier sur le littoral de Morondava : il s'agit d'un enfant de quatre ans. Le corps, en état de décomposition avancée, a été transféré au Centre de santé de base II (CSB II) pour constatation, avant d'être acheminé à Mahabo pour les funérailles.
Porté disparu avec une autre victime depuis l'accident, l'enfant a été retrouvé à des dizaines de kilomètres au sud du point de naufrage du boutre à moteur, qui a sombré dans la nuit du 20 au 21 mars, vers 23 heures.
Dernière chance
Si vingt-quatre survivants avaient d'abord été identifiés, un dernier rescapé a été retrouvé depuis.
Le cargo côtier a fait naufrage au large de la commune de Beroboka, dans le district de Belo-sur-Tsiribihina. Une trentaine de personnes, ainsi qu'une cargaison, se trouvaient à bord, bien que l'embarcation soit initialement destinée au transport de marchandises.
Quatre passagers, dont deux enfants, ont péri avant l'arrivée des secours. Épuisés et déshydratés, les rescapés luttaient contre la houle lorsque, in extremis, un chalutier leur est venu en aide.
Le boutre faisait route vers Maintirano lorsqu'il a subi une avarie moteur dans l'après-midi du jour du départ. Malgré les tentatives de réparation, l'équipage n'a pu redémarrer. En soirée, par une mer agitée, les vagues ont fait chavirer le cargo, emporté à la dérive dans la nuit noire. Alors que la mort menaçait les survivants, « Santic du Mahajanga », un chalutier en provenance du Nord-Ouest, les a secourus de justesse.