La communauté de Mokolo 2, située dans la région de l'Est du Cameroun, est en deuil après la perte tragique de trois jeunes élèves suite à des complications liées à un repas. Cet incident, survenu ce lundi, suscite une profonde inquiétude chez les parents et les responsables éducatifs, tandis que la population reste sous le choc.
Un enchaînement tragique
Tout a commencé lorsqu'un élève de Sil a ressenti de violentes douleurs, nécessitant une évacuation vers l'hôpital. Peu après, un autre enfant, inscrit en CE1, a présenté des symptômes similaires. Très vite, d'autres élèves ont été touchés, plongeant la communauté dans une détresse croissante.
Les victimes, transférées d'urgence à l'hôpital, n'ont malheureusement pas survécu. Cet événement dramatique a mis en lumière un problème de sécurité alimentaire qui pourrait être lié à une intoxication.
Des zones d'ombre à éclaircir
Selon certains témoignages, les élèves auraient été renvoyés chez eux par leur enseignante après qu'un soi-disant "oncle" taximan ait déclaré les avoir pris en charge. Ce détail suscite de nombreuses interrogations sur la surveillance et la responsabilité des établissements scolaires.
Un élève aurait affirmé avoir consommé des bâtons de manioc, tandis que la maîtresse a signalé avoir vu certains enfants manger des aliments trouvés dans une poubelle. Cette situation alarmante remet en question les conditions sanitaires et la sensibilisation des jeunes aux risques alimentaires.
Un problème récurrent au Cameroun
Ce drame n'est pas un cas isolé. De nombreuses familles camerounaises sont confrontées à des tragédies similaires, où des repas consommés en toute innocence se transforment en poison. À Mokolo 2, l'indignation est à son comble. Parents et éducateurs demandent des mesures immédiates pour éviter que ce scénario ne se reproduise.
Une enquête approfondie est désormais indispensable pour comprendre les causes de cette catastrophe et établir les responsabilités.