Jean de Dieu Randrianarivelo, coach des Ankoay 3x3, répond à quelques questions après la participation des Ankoay à la 3x3 Fiba Champions Cup de Thaïlande.
Jean de Dieu Randrianarivelo, pouvez-vous dresser le bilan de la première édition de la 3x3 Fiba Champions Cup qui s'est tenue du 14 au 16 mars à Bangkok ?
Nous avons représenté le continent africain en tant que champion d'Afrique et avons évolué dans une poule très relevée avec le numéro un mondial, la Serbie, le champion olympique, les Pays-Bas, et le champion d'Europe, l'Autriche. Comme vous avez suivi à la télévision, nous avons été battus sans gagner aucun match. Mais j'ose affirmer que nous avons réussi à tenir tête à ces trois grands pays du basketball 3x3 en ne s'inclinant que de peu : 19-21 face à la Serbie, 17-18 devant les Pays-Bas et 14-21 devant l'Autriche.
Comment expliquez- vous ces trois défaites ?
En fait, contre la Serbie et les Pays-Bas, la victoire était à notre portée, mais dans un match, il y a toujours une équipe qui a sa chance pour s'imposer et ce n'était pas nous. Nous avons été battus à la dernière seconde contre la Serbie et nous avons réussi à jouer jusqu'à la dixième minute contre les Pays-Bas. Le déplacement en Thaïlande a été riche en enseignements. Et il a été très utile dans la préparation de la Coupe du monde qui aura lieu en juin, en Mongolie.
Nos Ankoay ont-ils le niveau requis pour rivaliser avec des joueurs de classe mondiale ?
Sans hésitations oui. Nous avons été à la hauteur à Bangkok. Tous les pays participants ont félicité la belle prestation de nos Ankoay masculins. Notre point faible est la taille qui nous a handicapés pour terminer la rencontre dans le money-time.
Par rapport à la Coupe du monde de 2023, comment avez-vous trouvé l'intensité de chaque rencontre ?
C'était très agressif, surtout du côté de la défense des adversaires qui était tout proche d'une défense en handball. Nos Ankoay ont été très surpris par cette agressivité. Ils ont cru à des fautes, mais les arbitres n'ont pas sifflé. Pour moi, c'est une nouvelle découverte que nous allons appliquer pour préparer la Coupe du monde. Nos joueurs doivent travailler sur la musculation pour avoir la force nécessaire durant le temps de jeu.
Où en sommes-nous concernant la préparation de la Coupe du monde ?
Nous avons déjà repris l'entrainement chaque samedi. Nous travaillons davantage sur la musculation et j'insiste là-dessus car en Coupe du monde, ce sont les meilleurs qui s'affrontent. Nos Ankoay hommes ont le niveau pour rivaliser contre tous les adversaires. Et Madagascar figure parmi les adversaires attendus par tous. C'est à nous de nous montrer à la hauteur.