Madagascar fait face à une augmentation préoccupante des migrations internes, exacerbée par des facteurs socioéconomiques et environnementaux. Pour y répondre, l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) ont présenté hier, au Novotel Ivandry, une stratégie nationale visant à renforcer la sécurité humaine.
Les migrations internes pèsent lourdement sur des secteurs clés tels que l'emploi, l'éducation, la santé et l'aménagement du territoire. «Si elle n'est pas gérée de manière appropriée, cette situation risque d'accentuer les vulnérabilités et de fragiliser la cohésion sociale», a alerté Roger Charles Evina, chef de mission de l'OIM.
Élaborée grâce à des consultations impliquant les populations concernées et les acteurs locaux, cette stratégie vise une gestion coordonnée du phénomène. «Un engagement collectif est indispensable», a souligné le Dr Edward Christow, représentant résident du Pn ud, insistant sur l'implication du secteur privé, de la société civile et des autorités locales et traditionnelles.
Financé par le United Nations Trust Fund for Human Security (UNTFHS), cet atelier a permis de dévoiler le plan d'action national et de mobiliser des engagements pour sa mise en oeuvre.