Lors de cette séance parlementaire, le député Farhad Aumeer a attiré l'attention sur un cas particulièrement choquant : celui d'un garçon de huit ans souffrant de multiples handicaps graves. Atteint d'épilepsie, de paralysie cérébrale et de malformations physiques (un bras plus long que l'autre et une jambe plus courte), il se trouve dans l'incapacité totale de mener une vie autonome. Pourtant, son dossier de demande de pension d'invalidité a été rejeté.
Contactée, la mère de l'enfant souligne que son fils souffre de multiples handicaps depuis la naissance. «Il est malade, fait des crises et ce n'est que maintenant, à l'âge de huit ans, qu'il commence à marcher en raison de ses malformations. Il ne parle pas bien et n'est pas comme les autres enfants.» Elle explique que la première fois qu'elle a fait une demande de pension, il y a deux ans, celle-ci a été rejetée. «Je n'ai jamais eu d'explication pour ce refus. On m'a simplement envoyé une lettre indiquant qu'il n'était pas éligible car son incapacité n'atteignait pas 60 %. J'ai refait une nouvelle demande, mais elle a également été rejetée. Le lundi 24 mars, j'ai fait appel de cette décision.»
Hier, elle s'est rendue à l'hôpital pour que son fils passe de nouveaux examens médicaux. Elle exprime sa gratitude envers le Dr Aumeer, qui l'accompagne dans ses démarches. «La première fois que le Dr Aumeer a vu mon fils, c'était sur la plage. Il est venu spontanément vers moi et m'a demandé s'il allait bien. En tant que médecin, il a immédiatement constaté que mon fils avait un problème et m'a assuré qu'il m'aiderait. Je ne comprends pas comment d'autres médecins peuvent ne pas voir que mon fils devrait être éligible à une pension.»
Au Parlement, le député Aumeer a insisté sur l'urgence de mettre en place un mécanisme d'appel accéléré pour les situations où l'invalidité est évidente et incontestable. En réponse, le ministre Subron s'est engagé à examiner de près ce dossier et à envisager la création d'un dispositif permettant un traitement plus rapide des demandes urgentes.