Afrique de l'Ouest: Saly-Portudal - Concertation autour de la résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l'ouest - La recherche et la technologie au service du développement agricole

Les deuxièmes journées des projets commissionnés du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de résilience des systèmes agricoles en Afrique de l'Ouest, se tiennent depuis hier à Saly-Portudal.

Nieyidouba Lamien, gestionnaire de projet du CORAF, est revenu sur le travail en cours pour accroître la résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l'Ouest. Selon lui, l'initiative repose sur une demande pour la recherche et en relation avec les producteurs, en plus des technologies et les recherches, pour permettre cette résilience.

Par conséquent, il considère l'atelier comme le fruit d'un dialogue entre les utilisateurs de la recherche et le CORAF. Le dialogue ainsi campé a permis l'identification de défis majeurs des producteurs, dans leurs systèmes de production, dans le but de leur trouver des solutions. Il s'agit, pour lui, de faire aussi des recherches supplémentaires pour régler toutes les questions en cas de solutions incomplètes.

La démarche envisagée a permis de voir deux types de solutions ou de projets, selon le gestionnaire de projet du CORAF. Pour lui, c'est à l'échelle des technologies existantes qu'il faut le voir, à l'image des variétés hybrides de riz nouvellement mises au point par la recherche et ayant des rendements très intéressants et des caractéristiques permettant de répondre aux questions de résilience.

En effet, il en voit la possibilité de l'utilisation de ces variétés de riz. Il a fait cas des projets ayant besoin de recherches supplémentaires au bénéfice du producteur. Il a cité en exemple le cas des semences fourragères pouvant être semées et exploitées par les producteurs pour la nourriture bétail, une solution. Il en est de même pour un autre projet fruitier pour apprendre aux producteurs comment avoir les meilleures productions à partir de greffage de nos espèces locales comme le tamarinier, le baobab ou le jujubier. Ces démarches sont ainsi attendues pour accroître le système de résilience.

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