L'ex-députée Tania Diolle est sortie de son silence médiatique pour défendre son nouveau parti politique, Repiblik Sitwayen Popiler (RSP), et clarifier les raisons de sa rupture avec le Muvman Patriot Morisien (MPM).
Invitée de Décryptage, Diolle a qualifié de «ridicules» les critiques autour du logo de son parti, qui arbore une fleur de lys. «Certains disent que c'est un symbole d'esclavage. C'est exagéré. Le nom du parti a été choisi pour évoquer le mot respect ; on voulait une identité qui rime avec RSP», a-t-elle précisé.
Revenant sur sa démission du MPM, qu'elle avait rejoint sous l'égide d'Alan Ganoo, Diolle affirme que plusieurs décisions majeures avaient été prises sans son aval. «À un moment donné, j'ai compris qu'on ne pouvait pas continuer ensemble. Il y avait un décalage de valeurs et de méthodes», a-t-elle déclaré.
Interrogée sur son avenir politique, Tania Diolle a indiqué qu'elle ne se présentera pas aux prochaines élections municipales, préférant se consacrer à l'encadrement des nouveaux venus en politique. «Mon engagement est intact, mais sous une autre forme. Je veux transmettre.»
L'ex-députée a également livré son analyse de la défaite de l'Alliance Lepep, affirmant que la coupure de l'internet en amont du scrutin avait été un «bad move». «Même les jeunes de notre camp n'ont pas compris cette décision. Ils étaient contre nous», a-t-elle reconnu. À travers ses déclarations, Tania Diolle semble vouloir se repositionner comme une actrice indépendante sur l'échiquier politique, tout en appelant à une nouvelle génération d'engagement.