Une « Journée découverte » sur les offres de formation proposées par l'Ecole Supérieure de Développement Économique et Social (ES-DES), a été organisée dans ses locaux à Ankadivato la semaine dernière.
C'était une occasion pour les dirigeants de cet établissement de formation professionnalisante de présenter les innovations et les réformes pédagogiques suivant l'évolution technologique. En effet, « nous avons développé des cours hybrides, soit la combinaison de la formation en présentiel et de la formation à distance au profit des étudiants, des jeunes en quête d'emploi, des salariés du secteur privé et des fonctionnaires. Ceux qui exercent une profession libérale sont également ciblés. Il suffit d'avoir un téléphone portable androïd ou d'un iphone ou d'un ordinateur muni d'une connexion pour pouvoir assister à tous ces cours en ligne. En plus, les diplômes délivrés sont reconnus au niveau international », a expliqué Manjaka David Rakoto, directeur général de l'Ecole Supérieure de Développement Économique et Social, lors d'une conférence de presse la semaine dernière. « Nous visons en même temps les membres de la diaspora malgache à l'extérieur qui veulent encore poursuivre leurs études supérieures alors qu'ils n'ont ni le temps ni les moyens de le faire », a-t-il poursuivi.
Techniciens
L'ES-DES prévoit également de mettre en place une école doctorale en travaillant en collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur. Il faut savoir que 1 400 étudiants sortent de cet établissement chaque année. « Plus de 80% d'entre eux sont des fonctionnaires opérant dans le domaine de l'Éducation, et qui ont besoin d'un reclassement professionnel. Outre la vulgarisation de la formation à distance pour le Travail Social, les cours sur les autres mentions telles que l'économie et la gestion sont désormais disponibles en ligne, en faveur surtout des jeunes qui veulent poursuivre leurs études au niveau Licence et Master. Parlant de débouché professionnel, nombreux sont les étudiants sortants qui deviennent maires, députés ou hauts employés de l'Etat et qui sont en mesure de mener des activités de développement grâce aux compétences acquises au sein de notre établissement », a déclaré Hanitriniaina Eléa Chilo, présidente directrice générale de l'ES-DES, à cette occasion. En agronomie, « nous ne formons pas des étudiants pour décrocher un diplôme mais plutôt des techniciens qui sont capables de mener une consultance technique pour tout projet d'agri-business, entre autres », a fait savoir Bruno Ramihone, enseignant dans cet établissement ayant 10 ans d'existence.
Créativité
D'une manière générale, « les étudiants sont orientés à monter leurs propres projet de développement ou entreprise ou bien ils sont directement opérationnels pour travailler dans des organisations ou entreprises en tant que techniciens. Il s'agit entre autres, de la création d'entreprise de service ou de gestion, d'une unité d'agri-business ou d'un projet social. Nous les formons pour monter ce projet dès la 1ère Année. Ce sera plus pointu jusqu'à la 3e Année », a soulevé Hery Rajohnson, enseignant formateur en Economie. Quant à Yves Rajaonarisoa, enseignant en Gestion, il a avancé que les étudiants apprennent le marketing, soit un état d'esprit de réceptivité et de créativité leur permettant d'identifier les besoins sur le marché avant de créer leurs entreprises.