Informations, désinformations, infox, ce sont des expressions propres aux jargons journalistiques. Mais quand l’information qui devrait être relayée dans les normes se dissout à petit feu et laisse place aux fausses nouvelles, à ce moment-là, on parle d’infox ou de désinformation. C’est ce qui se passe avec «la fausse mort» du président ivoirien, S.E Alassane Ouattara.
D’après nos confrères de Bamada.net, la supposée mort du président ivoirien via les réseaux sociaux a suscité une grande polémique, attirant l’attention sur tout ce qui est une «fausse information».
Suite à cette désinformation virale, propagée par des individus malintentionnés, des sources officielles ont pris d’assaut l’annonce afin de mettre fin à cette psychose qui se créait à petit feu.
Il faut dire que ce cas n’est pas une situation isolée. De nombreuses fois, les réseaux sociaux ont été les canaux par lesquels des informations non avérées ont été relayées, amenant des personnes de mauvaises intentions à croître leurs «mauvaises notoriétés», mais aussi en créant des débats qui n’ont pas lieu d’être sur la place publique.
Pour le cas du président ivoirien, il s’agit là d’un faux compte attribué à la chaîne de télévision française France 24. Selon notre source, ce compte, manifestement piraté, a servi de vecteur pour semer la confusion et l’inquiétude au sein de la population ivoirienne et au-delà.
Par ailleurs, France 24 a immédiatement réagi en précisant qu’elle n’était en aucun cas à l’origine de cette annonce trompeuse et qu’il s’agissait d’un acte de cybercriminalité.
Il convient toutefois de préciser qu’en dépit des fausses informations relayées sur les réseaux sociaux, le président Alassane Ouattara est entré à Abidjan le 31 mars 2025 après avoir séjourné en France. La présidence ivoirienne et la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) ont diffusé des images confirmant son retour tangible dans la capitale ivoirienne.
Si les médias de grandes instances peuvent être usurpés pour créer un mal-être chez les populations, il est important d’appeler à la bienveillance de tout un chacun sur le type de plateformes sur lesquelles ils s’informent.