Angola: Le CPS de l'UA entame le mois avec une session de sensibilisation aux mines

Luanda — Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), dont l'Angola est membre, organise ce mardi, à son siège à Addis-Abeba, en Éthiopie, une session consacrée à la « Journée internationale de sensibilisation aux mines et d'assistance à la lutte anti-mines ».

L'événement au niveau des ambassadeurs marque l'ouverture de la présidence mensuelle de l'Ouganda pour le mois d'avril, en attendant le programme de travail intérimaire du CPS, selon le site Web d'Amani Africa, un groupe de réflexion spécialisé dans les questions du CPS).

La Journée internationale de sensibilisation au problème des mines et d'assistance à la lutte anti-mines est commémorée chaque année le 4 avril, conformément à une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies adoptée le 8 décembre 2005.

Le thème de cette année est « Un avenir sûr commence ici », alors que le CPS S poursuit sa 1146e session, qui a mis en lumière les menaces persistantes posées par les mines terrestres, les restes explosifs de guerre (REG) et les engins explosifs improvisés (EEI).

À cette occasion, le CPS a également réitéré son appel à la mise en place d'un mécanisme de coordination continental pour renforcer et harmoniser les efforts de lutte contre les mines entre les États membres.

Selon Amani Africa, la dernière année du délai fixé par la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de 1997 (Convention d'Ottawa) et la Déclaration des États parties à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de 2014 (Déclaration de Maputo) pour un monde sans mines est en train d'être respectée.

La même source indique qu'une séance publique est prévue mercredi (2) sous le thème « Crimes de haine et lutte contre l'idéologie génocidaire en Afrique », dans le cadre de la Commémoration du 31e anniversaire du génocide contre les Tutsis au Rwanda.

En 2017, le mois d'avril a été créé pour lutter contre les idéologies génocidaires et les crimes haineux sur le continent africain. La commémoration annuelle du génocide contre les Tutsis au Rwanda aura lieu le 7 avril sous le thème « Se souvenir - S'unir-Renouveler ».

Au cours de la deuxième semaine d'avril, le CPS devrait se rendre à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour la 4e retraite annuelle conjointe avec le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), prévue du 7 au 9 de ce mois.

Cette retraite devrait évaluer la collaboration entre le CPS et le MAEP en matière d'alerte précoce et de prévention des conflits, ainsi que la synergie entre l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et l'Architecture africaine de gouvernance (AAG).

Le CPS a également prévu une réunion d'information le 17 sur la situation en Somalie, avec un accent particulier sur la Mission de stabilisation et de soutien de l'Union africaine en Somalie (AUSSOM), la première depuis la transition officielle de la Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (ATMIS) à l'AUSSOM le 1er janvier 2025.

De acordo com o Relatório de Pirataria da IBM de 2024, os incidentes de pirataria na região caíram de 84 em 2020 para apenas 18 em 2024, demonstrando a eficácia desses esforços de colaboração.

Dans le contexte de la récente résurgence d'Al Shabaab, en plus de la mise à jour que le CPS recevra sur les questions liées à l'opérationnalisation de l'AUSSOM, la session devrait également examiner les tendances récentes de la situation sécuritaire et de la lutte contre Al Shabaab en Somalie.

La quatrième réunion du CPS, prévue le 23 avril, portera sur le thème « L'impératif d'une force opérationnelle maritime combinée pour lutter contre la piraterie dans le golfe de Guinée ».

Selon le rapport IBM Piracy Report 2024, les incidents de piratage dans la région sont passés de 84 en 2020 à seulement 18 en 2024, démontrant l'efficacité de ces efforts de collaboration.

Toutefois, selon les rapports, de nombreuses solutions technologiques qui soutiennent les efforts de sécurité maritime dans la région sont développées, contrôlées et financées par des acteurs extérieurs, rendant l'Afrique vulnérable aux incertitudes géopolitiques.

En outre, la région manque encore d'infrastructures physiques suffisantes pour vérifier les renseignements maritimes numériques.

La prochaine session du CPS devrait évaluer le rôle de la Force opérationnelle maritime combinée (CMTF) dans la lutte contre la piraterie et explorer les moyens d'accroître la synergie entre les initiatives de sécurité maritime existantes.

La dernière session du CPS, prévue le 25 avril, est consacrée à la « Réflexion sur le scénario politique dans la région du Sahel avec un accent sur les implications régionales du récent retrait des républiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO ».

Le 29 janvier 2025, malgré une offre de prolongation de six mois de la part de la CEDEAO, le retrait des trois pays du Sahel qui ont formé l'Alliance des États du Sahel (AES) est entré en vigueur, marquant la crise la plus importante de l'intégration régionale ouest-africaine depuis la fondation de la CEDEAO en 1975.

Outre son impact sur l'intégration régionale et continentale, la session du CPS du 25 avril servira à réfléchir aux implications de cette fragmentation de l'ordre régional ouest-africain pour l'architecture africaine de paix et de sécurité.

Le CPS est composé de quinze (15) membres élus, 10 pour un mandat de deux ans et cinq pour un mandat de trois ans afin d'assurer la continuité.

La présidence du CPS est exercée à tour de rôle par ses membres, selon l'ordre alphabétique en anglais des noms des pays. Chaque président exerce ses fonctions pendant un mois calendaire.

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